Jour 12 : Santa Lucia – Drakensberg
Nuit un peu écourtée par les cris des galagos, ces petits rongeurs à la tête de gremlins qui ont fait la fête sur notre toit. Nous partons à 6h avec André après un bon café (les deux couples de jeunes ont préféré rester au lit). Très agréable promenade qui nous emmène jusqu’au lac Ste Lucia, au niveau d’un ancien camp de vacances abandonné. Nous reprenons un petit café en admirant les berges du lac.
Nous rencontrons des oiseaux dont un élégant aigle huppard, des cobes, des gnous bleus, des koudous, des singes vervet et des zèbres. Très jolie lumière.
Excellent petit déjeuner sous la véranda. Comme hier, nous observons plusieurs espèces d’oiseaux qui viennent se rafraîchir dans la baignoire mise à leur disposition : bulbuls, barbions et amblyospizes mais également ce matin des Barbicans oreillards. Nous serions bien restés un jour de plus pour aller promener en bateau sur le lac mais malheureusement il faut partir sans trainer car nous avons une longue route à faire aujourd’hui (pratiquement 500 kms). Ce fût une étape très sympathique.
Un peu avant Durban, nous quittons la nationale pour longer la mer jusqu’à Ballito, une station balnéaire avec des résidences vacances et de grosses maisons entourées de barbelés et gardées par des hommes armés. Mis à part ce côté un peu « camp retranché » la végétation est splendide et la mer magnifique. Nous nous arrêtons pour manger au Al Pescatore. Jolie vue depuis la terrasse et repas très agréable.
La mer est splendide mais peu propice à la baignade : si on échappe aux requins, on risque de se faire emporter au large par des courants !!
Vers 14h nous quittons la mer et prenons la direction du Drakensberg. Cette fois c’est moi qui conduis. C’est un peu dur au début car la circulation se densifie en approchant de Durban. Après, nous nous engageons sur une autoroute à péage plus calme avec trois voies ce qui permet de doubler plus facilement les camions. Nous passons Pietermaritzburg et continuons sur la N3. Patrice reprend le volant sur la fin pour faire le dernier tronçon vers le parc du Drakensberg et le Cathedral Peak. Les 60 derniers kilomètres sont vraiment pénibles car la nuit tombe, les bas-côtés sont tout sauf stabilisés et il y a beaucoup de monde sur la route : des enfants qui jouent, des vélos sans éclairage, des voitures qui roulent tous feux éteints, des tracteurs garés n’importe comment… C’est pénible et dangereux. Nous arrivons vers 18h au Didima camp au milieu de la Cathedral Peak nature reserve. Passage par la réception avant de nous installer dans notre cottage « honeymoon », un grand cottage avec un air de maison de schtroumpf avec chambre, salon, cuisine et salle de bains, 2 TV et 2 cheminées ! Décor simple mais équipement fonctionnel. A 19h nous nous dépêchons d’aller manger au restaurant du camp (car après ils ferment). Je prends une soupe et la truite locale, Patrice essaie le camembert frit et un plat de bœuf grillé. La nourriture est correcte et pas chère du tout.
Nuit au Didima camp