Jour 1 : PARIS – LE CAIRE
Départ à 11h d’Orly sur un vol Transavia (compagnie « low cost » d’Air France qui n’a de low cost que le nom). Le petit Boeing est presque plein et il nous faut un peu plus de 4 heures de vol pour rejoindre le Caire. J’ai la chance d’avoir un hublot (nous avons payé un peu plus cher pour pouvoir choisir notre place et être sûrs de pouvoir garder notre bagage à mains en cabine).
Nous volons pendant un bon moment dans une zone dégagée entre deux épaisses couches nuageuses avant de sortir de la mélasse. Très belles vues sur les Alpes enneigées puis sur quelques îles croates le long de la côte adriatique. La Grèce et ses îles sont un peu dans les nuages. La côte égyptienne est recouverte d’un épais coton. Impression de ouate douce qui ne laisse rien deviner du paysage en dessous. A l’arrivée, la température est de 19°C, le ciel est couvert et il fait presque nuit. Il est 18h, heure locale, soit une heure plus tard qu’à Paris.
Les formalités sont relativement rapides, d’autant que l’obtention du visa est prise en charge par la personne qui vient nous récupérer à l’aéroport. Passage par la police qui tamponne tout ça, puis nous attendons un véhicule qui doit nous accompagner à l’hôtel. Embouteillages, nombreuses voitures de police, zones fermées à la circulation devant l’aéroport. Ça crie et ça s’engueule pas mal, mais finalement le chauffeur arrive à se faufiler jusqu’à nous. Du ciel, le Caire ressemblait à un jeu de lego d’une couleur uniformément sable. Au sol, les immeubles sont serrés les uns contre les autres, les palmiers sont les seules tâches de verdure et les rues sont surchargées de voitures qui klaxonnent et se croisent dans une belle cacophonie. Le respect du code de la route ne semble pas faire partie des mœurs locales ! Ici on marche à l’intimidation. Arrivée à l’hôtel Baron à la nuit noire. L’établissement est un bel hôtel, situé dans le quartier cossu d’Héliopolis, assez proche de l’aéroport mais loin du centre-ville.
Après une bonne douche, dîner au restaurant de l’hôtel. Il faut un peu discuter pour éviter le buffet mais nous arrivons à manger à la carte. Très bons mezzés sur le principe d’un repas libanais mais avec des parfums assez différents : fallafels très moelleux, petites saucisses, aubergines grillées mélangées à des poivrons frais… Ensuite poisson pour moi et viande panée pour Patrice. Tout est bon. (44 euros pour deux avec du vin). De notre chambre au 7ème étage, petite vue sur le palais du Baron Empain qui a donné son nom à l’hôtel.
Nuit à l’Hôtel Baron Le Caire