Dernier jour de vacances. Nous avons bouclé les bagages ce matin en prévision du départ. Nous les laissons en garde à l’hôtel, rendons les clés et partons pour le quartier de Woodstock avec une personne qui est venue nous chercher en voiture pour nous conduire au point de rendez-vous avec Juma Mkwela qui va nous faire une visite guidée du quartier à la découverte du street art.

Nous le retrouvons dans un bâtiment qui a vécu plusieurs vies : ancienne usine textile abandonnée et squattée par des artistes puis rachetée pour être transformée en bureaux avec des loyers inabordables pour les anciens occupants. Les artistes sont partis en laissant des peintures murales, des graphes et des installations. Nous faisons le tour du propriétaire avec Juma qui connaît à la fois les lieux et les artistes dont certains très célèbres comme le chinois Dal East avec ses animaux métalliques monochromes. Quelques autres noms relevés sur les murs ou les installations : François van Reenen (sculpteur), Ellena Laurens, David Shillinglaw, Doce, A Dub, Jack Fox, Emily May Rose, Bu5hy…

Visite d’une deuxième résidence (cette fois toujours occupée par des artistes) et d’une galerie d’art, puis nous partons arpenter les rues du quartier.  Seul le vent violent est un peu pénible car il emporte tout sur son passage, cartons, poubelles et même nous qui nous faisons copieusement secouer. Certaines peintures sont très belles et nous ne regrettons pas notre matinée dans les rues de Woodstock.  

Pour plus de photos d’oeuvres de street art, allez voir  « sur les murs de Cape Town »

Nous quittons notre jeune guide pour gagner le Old Biscuit Mill où se tient le marché du samedi. Petit tour dans le marché très animé à cette heure. Achat de diverses bricoles puis de tasses chez Clementina Ceramics. Les articles proposés dans les nombreux commerces installés dans et autour de l’ancien moulin sont de qualité très inégale : du vrai et bel artisanat sud-africain au bas de gamme made in China. Le vent toujours aussi désagréable nous pousse à aller nous installer dans un restaurant autour d’une table à l’intérieur. C’est un restaurant italien où nous mangeons de bonnes pizzas.

Taxi jusqu’au V&A Waterfront. C’est encore un véhicule qui n’a pas de compteur. Il faut donc négocier le prix de la course avant le départ. Le waterfront est rempli de monde. Plusieurs groupes de chanteurs font l’animation. Toute une partie du port est occupée par les bateaux de la course « Clipper round the world 2019-2020 ». La première étape les a emmenés de Londres à Punta del Este en Uruguay, la deuxième finissait au Cap et la ville étape de la troisième sera Fremantle en Australie. Les bateaux ont tous la même taille et les équipages s’activent pour charger matériel et provisions en prévision du proche départ.

Mireille et Jean-Jacques ont opté pour la visite de l’aquarium et nous pour celle du nouveau musée d’art moderne. Pas moyen de rentrer avec nos petits sacs à dos dans le musée, il faut les laisser dans des lockers non surveillés et, comme nous avons avec nous tous nos papiers et objets de valeur, nous ne prenons pas le risque de laisser nos affaires. Dommage. Mireille et Jean-Jacques ne s’attardent pas dans l’aquarium qu’ils trouvent très décevant. Nous nous retrouvons devant un dernier café avant de prendre le chemin de retour vers l’hôtel.

Réaménagement rapide des affaires dans les valises puis départ vers l’aéroport. Nous rendons la voiture chez Avis et le préposé nous cherche un peu des poux dans la tête : on nous reproche une rayure sur un enjoliveur et on nous signale que l’on nous facturera le nettoyage de la voiture ! Il y a de quoi voir un peu rouge car lorsque nous avons pris le véhicule à Port Elizabeth, il n’avait pas été nettoyé en raison des pénuries d’eau !!

Passage par le « tax refund ». Nous avons bien les factures avec nous mais nous n’avions pas anticipé qu’il faudrait montrer les achats (qui bien entendu sont rangés au fond du sac !!).  Nos billets de retour n’incluant pas de bagage en soute (problème que nous n’avons pas pu résoudre au moment de la réservation), nous nous apprêtons à payer le transport de 4 bagages mais l’hôtesse responsable de l’enregistrement nous propose de n’en payer que 2, moyennant un réagencement des affaires afin de répartir le poids. Nous voilà donc une nouvelle fois à quatre pattes le nez dans les valises ! Une fois débarrassés des sacs, nous franchissons assez vite les contrôles de police et pouvons enfin gagner le lounge que nous avons réservé pour les trois heures précédant l’embarquement. Fauteuils moelleux, buffet sympathique et possibilité de prendre une douche. Bien agréable.

Départ à 0h40 pour Paris dans un Boeing 777 d’Air France. L’appareil est plein et nous sommes tous séparés (nous avons fait le choix de sièges en bord d’allée pour pouvoir un peu allonger les jambes). Je sombre dès le départ et dors plutôt bien. Arrivée à 11h comme prévu. Il fait 4°C à Paris ! Nouveau vol pour Marseille à 13h et retour « at home » dans l’après-midi. Fin des vacances !!