Jour 28 : BUENOS AIRES – vol retour Paris
Contrairement à ce qui s’était passé lors de notre premier séjour (dans le même hôtel), nous n’avons pas eu de nuisances sonores et nous avons très bien dormi. Il pleut toujours sur Buenos Aires avec un fond d’orage. Nous prenons le temps d’aller petit déjeuner, de refaire un peu les sacs pour le voyage, de téléphoner aux enfants et de modifier nos billets de train puisque l’arrivée du bébé a changé nos plans. Une fois les bagages bouclés et laissés à la réception (et le taxi commandé pour ce soir) nous partons en vadrouille dans les quartiers de Monserrat et San Telmo en essayant de passer à travers les gouttes (assez fines mais qui mouillent quand même bien à la longue). Nous avons nos vestes imperméables mais ici il fait très chaud et elles font vite sauna.
Visite de San Ignacio de Loyola, l’église la plus ancienne de la ville (1722). L’intérieur est assez chargé en dorures et décors colorés, mais heureusement les murs sont blancs. Passage par l’ancienne pharmacie de la Estrella dont le plafond est orné d’une fresque de l’italien Carlos Barberis (19eme) puis par le couvent de San Domingo dont la cour abrite le mausolée du général Belgrano, héros de l’indépendance et créateur du drapeau argentin.
Nous nous protégeons de la pluie dans le Museo de la Ciutad, un petit musée sympathique présentant l’histoire de la ville (15 communes et 48 quartiers) et de certaines de ses constructions emblématiques comme la confiteria El Molino (1914) de style art nouveau ou le Palacio Barolo construit entre 1919 et 1923, à l’époque où Buenos Aires était prospère.
On trouve également dans le musée de vieux panneaux publicitaires, un intérieur des années 1960 reconstitué avec des ambiances que l’on peut faire varier en choisissant la lumière et la musique, des vidéos sur les sportifs argentins les plus célèbres et une collection d’enseignes de magasins utilisant l’art décoratif du fileteado. C’est une technique de décoration, née au début du 20ème siècle à Buenos Aires, qui associe fleurs, volutes, rubans et souvent une phrase ou une devise. Le musée est bien présenté. On ne peut malheureusement pas monter sur la terrasse à cause de la pluie. Dans une salle située un peu plus loin dans la rue, sont exposées deux œuvres de Maria Ajras, une artiste de street art.
Marché de San Telmo : nous allons faire provision de dulche de leche de la marque DDL&CO (Dulche de Leche and Co) dont la confiture de lait a été récemment primée.
Déjeuner au bar Seddon dans le même quartier. Décor sympathique (même s’il aurait besoin d’un bon coup de rafraîchissement et de nettoyage) et repas correct sans plus. Dernier tour dans le quartier à la recherche de peintures murales.
Poursuite par le quartier de Monserrat où nous partons à la recherche de quelques bâtiments anciens que nous avons vus présentés au musée ce matin : un bâtiment (type haussmannien) avec deux tourelles et un décor sculpté représentant la louve de Rome…
la confiserie l’Idéal, construite dans les années 1910 et restaurée récemment avec une coupole intérieure art nouveau magnifique…
l’extérieur et le hall intérieur du palais Barolo (L’architecte italien qui l’a construit s’est inspiré de la divine comédie de Dante. L’immeuble fait 100 m de hauteur, il compte 18 étages et est surmonté d’un phare) …
et la façade de la confiteria Molino, assez dégradée mais qui semble être en cours de restauration. Retour à l’hôtel en promenant au hasard des rues.
A 18h un taxi nous emmène jusqu’à l’aéroport international de Buenos Aires. Une fois arrivés, il nous faut ensuite deux bonnes heures pour atteindre la porte d’embarquement. Le vol d’AF est à l’heure. Nous décollons à 22h40 et arrivons à Paris à 15h le lendemain avec une demi-heure d’avance ! Nous avons un peu dormi et du coup le voyage est passé plus vite qu’à l’aller.
Nuit dans l’avion