Prise en charge de la voiture de location devant l’hôtel, à 9h comme prévu. C’est une automatique hybride un peu grosse à mon goût mais récente (Suv Rav4 Toyota). Vu l’étroitesse des rues autour de l’hôtel, ce ne sera pas pour moi ! La rue de notre hôtel est cernée de sens interdits qui obligent à faire de grands détours. Le taxi de hier ne s’est pas embarrassé des panneaux et a ostensiblement ignoré les sens interdits. 

Départ en direction de Jérash située à une cinquantaine de kilomètres au nord d’Amman. Nombreux embouteillages pour sortir de cette ville qui compte plus de quatre millions d’habitants et peu de transports en commun. La conduite est beaucoup moins agressive qu’en Égypte mais le code de la route est assez peu appliqué. Le GPS fonctionne bien et nous emmène sans souci à bon port. Paysage vallonné assez joli malgré le temps un peu couvert.

Intéressante visite du site gréco-romain de Jérash qui nous prend trois bonnes heures. Les ruines sont magnifiques et très étendues. Les explications du guide bleu étaient parfaites pour tout découvrir à notre rythme.  

Jérash a connu son apogée aux IIe et IIIe siècles de notre ère, notamment sous le règne de Septime Sévère. Deux temples, deux théâtres, un hippodrome, des thermes, une place ovale et une magistrale avenue à colonnades : il est encore facile d’imaginer l’ancienne splendeur de la cité. De très jolies fleurs des champs donnent un petit air guilleret aux ruines.

Deux parties de l’ancienne cité sont à notre avis particulièrement remarquables : la place ovale avec ses élégantes colonnes et la zone de l’ancien marché (macellum) où les boutiques, dont il reste quelques hautes tables destinées aux marchands, s’ouvraient sur une cour intérieure octogonale avec une fontaine monumentale en son centre.

Les deux théâtres sont également superbes et bien conservés.

Nous repartons en début d’après-midi enchantés de notre visite. Direction le château d’Ajlun (ou château de Qala’at er Rabadh), une ruine bien restaurée installée au sommet d’un piton à 1200m d’altitude.

Fossé, chicanes, salles voûtées, impressionnant système de fortification sur plusieurs niveaux. Le château fût construit au XIIe siècle pour contrecarrer l’avancée des croisés qui étaient déjà installés dans plusieurs forteresses des alentours.  

  Très belle vue depuis le sommet.

Route agréable pour revenir sur Amman traversant un paysage accidenté avec une succession de petites montagnes recouvertes de pins d’Alep, d’oliviers et d’amandiers en fleurs. Les villages ne sont pas terribles mais la campagne est jolie. Nous mettons environ une heure et demie pour parcourir les 70 kms qui nous séparent d’Amman car les 20 derniers kilomètres se font au pas dans les embouteillages.

Très bon dîner au restaurant Maestro situé à quelques minutes de notre hôtel. Spécialités locales accompagnées d’un bon vin blanc : fatteh d’aubergines (mélange d’aubergines, de pain pita grillé et de sauce au yaourt), kebab de bœuf et poulet, sajiyeh aux fruits de mer.  Très bonne soirée.Il a fait frisquet aujourd’hui (environ 18°C) avec un vent qui s’est renforcé toute la journée qui n’avait rien à envier au mistral.

Nuit au Canary Boutique hotel à Amman