Jour 10 – MUNICH : Jardin anglais – Schwabing – Musée de la ville
Réveil assez tôt qui nous laisse un moment pour lire au lit avant de nous préparer et de descendre petit déjeuner à l’hôtel. Promenade dans le vieux Munich jusqu’au jardin anglais.
Nous traversons la place du marché où les étals et commerces ouvrent à peine, puis la Marienplatz, passons près de la cathédrale Notre-Dame de style gothique tardif avec ses deux clochers à bulbe (c’est l’édifice le plus haut de la ville), l’église des Théatins avec sa façade jaune puis devant la Résidence avant de gagner le Jardin Anglais.
C’est un très grand et très beau parc urbain avec des pelouses soignées, de grands arbres, des plans d’eau et des ruisseaux. Nombreux vélos et promeneurs à pieds. L’endroit est très agréable. Quelques constructions sont disséminées dans le parc dont une curieuse tour chinoise en bois.
Poursuite de la promenade par Schwabing, quartier pittoresque où l’on trouve de belles maisons, ainsi que l’université et l’académie des beaux-arts.
Ici, on ne voit plus d’ours, mais des lions car le roi de la jungle figure en bonne place sur les armoiries du royaume de Bavière.
Dans la Ainmillerstrasse se trouvent deux maisons aux façades Art Nouveau qui ont été rénovées
Un peu plus loin des plaques signalent que Kandinsky et Rilke ont habité dans le quartier. Les rues sont très animées avec de nombreuses boutiques et restaurants. Les terrasses sont pleines de gens qui prennent des petits déjeuners tardifs et copieux, façon brunch. Il est encore un peu tôt pour manger, mais nous décidons de profiter de l’endroit qui est charmant et à midi nous nous installons à la terrasse du sympathique café Zeitgeist pour déguster des bowls au saumon en regardant les passants.
Après-midi consacré au musée de la ville. Intéressant musée même si, avec la covid19 il n’y a pas d’audioguide et que les explications en anglais sont un peu sommaires. Le musée retrace l’histoire de la ville de Munich de sa fondation à la montée du nazisme. Nombreux objets, photos, maquettes. On remarque en particulier des statues en bois de danseurs mauresques (1480), de nombreux tableaux représentant la ville et ses habitants et des costumes.
A côté des collections permanentes, le billet donne accès à deux expositions, l’une sur des photographies (beaux portraits anciens d’Italie et d’Égypte entre autres) et l’autre (très bien faite) sur l’évolution de la chaussure au cours du temps.
Bonne bière dans la cour du musée avant d’aller admirer à 17 heures le carillon de la Rathaus avec son défilé de personnages
Quelques détails architecturaux et quelques gargouilles de la Rathaus
Le carillon s’anime sur deux niveaux : en haut les statues évoquent un tournoi organisé en 1568 pour les noces du Duc Guillaume V de Bavière et de Renée de Lorraine ; en bas il s’agit de la danse des tonneliers (Schäfflertanz).
Après une petite pause, nous ressortons dîner dans un très bon restaurant argentin, El Gaucho. Excellente viande de bœuf à la sauce chimichuri (saignante comme nous l’avions demandée) avec en accompagnement des fenouils grillés pour moi et des pommes de terre à la crème pour Patrice. Nous mangeons à l’intérieur, le cadre est sympathique tout comme le service. Addition de 50 euros par personne avec des « pisco sour » à l’apéritif et une bonne bouteille de Malbec. Une excellente adresse.