Jour 18 : SAO LUIS
Bonne nuit avec l’aide d’un peu de clim qui nous a aidés à supporter la chaleur humide. Ce matin au réveil le ciel est très nuageux. Agréable petit déjeuner avec de bonnes mangues, du jus de fruit frais et des crêpes de tapioca farcies au fromage. Promenade dans la vieille ville.
Les petits musées sont tous fermés. Les indications des guides sont fausses mais également celles trouvées sur internet. Le Covid est passé par là et il semblerait que certains petits musées, ateliers, magasins et restaurants n’aient pas résisté à cette tornade sanitaire.
Heureusement pour nous, c’est dimanche et il y a la fête de Sao Joao. De nombreux stands sont installés sur la place du marché et dans les rues adjacentes qui sont toutes piétonnes pour l’occasion. On trouve de l’artisanat, des costumes (notamment des chapeaux très colorés avec des paillettes ou des coiffes à plumes), des jeux pour les enfants, de la nourriture (beaucoup de plats à base de crevettes, des beignets, des crêpes de tapioca), des boissons. Nous achetons une peinture sur carton assez naïve et colorée. Elle est probablement un peu grande pour être ramenée sans problème dans l’avion, mais nous tenterons le coup.
L’ambiance est bon enfant, les gens promènent en famille avec plusieurs générations. La musique est très présente et il y en a pour tous les goûts.
Les églises sont bondées à l’heure de la messe. Il faut attendre la fin de l’office pour pouvoir entrer.
Nous assistons à une démonstration de capoeira. Les danseurs se succèdent dans le cercle formé par les spectateurs et les musiciens. Le rythme du « combat » varie selon que les « adversaires » sont des hommes, des femmes, des jeunes ou des vieux. Tout finit par des accolades et des rires.
Parfois la musique est totalement improvisée. Alors que nous nous réfugions dans un passage couvert en compagnie d’autres promeneurs pour échapper à une averse, un marchand de glace qui était déjà à l’abri, se met à tambouriner sur un bidon et à chanter. Tout le monde se laisse gagner par le rythme. Très sympa.
Visite du Palacio dos Leoes, le palais des gouverneurs qui a été construit au 18ème siècle et qui est toujours le siège du gouvernement de l’Etat. Visite guidée (en anglais) de certaines pièces de réception avec beau mobilier et œuvres d’art des 18 et 19èmes siècles.
Dans l’après-midi, une très grosse averse nous pousse à nous rapatrier à l’hôtel car les rues pentues se transforment en torrents. En ressortant, notre clé casse net dans la porte d’entrée de l’hôtel. Nous sonnons un moment sans succès, une petite fille apparaît puis disparaît, et enfin le gardien de l’hôtel arrive une serviette autour des reins (nous l’avons sorti de sa sieste dominicale) et une clé de rechange à la main. Il réussit sans trop de mal à extraire le bout de clé qui est resté dans la serrure (il a visiblement l’habitude) puis il repart à sa sieste et nous à notre promenade. Avec le retour du soleil les badauds sont revenus et l’eau a disparu des rues aussi vite qu’elle est venue.
Nous retournons dîner au même endroit que hier, cette fois au premier étage avec vue sur la place. Très bonne soirée.
Nuit à l’hôtel Casa Lavinia, Sao Luis