Hier nous nous sommes effondrés sur le lit en rentrant et nous n’avons pas eu le courage de lire une ligne. Ce matin réveil vers 4h (nous récupérons petit à petit le décalage horaire). Très agréable petit déjeuner à l’hôtel. Nous prenons notre temps car nous voulons voir plusieurs petits musées qui ouvrent assez tard et les commerces du quartier sont fermés jusqu’à 10 heures. J’hésite à prendre le Nikon aujourd’hui. D’abord parce que hier je n’ai vu personne avec un appareil photo (tout le monde photographie avec le téléphone) et ensuite parce qu’aujourd’hui nous sommes seuls et nous ne savons pas trop encore où nous allons aller nous promener. C’est notre deuxième jour au Brésil, donc pas de risque inutile, l’appareil va rester sagement à l’hôtel aujourd’hui.

Petit tour dans le Pelourinho. Nous parcourons les quelques rues que nous n’avons pas vues hier et retournons dans l’atelier d’un peintre (L Folgueira) qui fait également des carreaux de céramique pour lesquels nous avons eu un coup de cœur hier.

Visite de la très intéressante Maison du Carnaval. Histoire du carnaval de Bahia et des groupes de carnavaliers.  Hier nous sommes passés devant le local des « Fils de Gandhi » aux costumes blancs et bleus. L’image de Gandhi est utilisée mais le lien avec le mahatma s’arrête là. L’ensemble est bien présenté avec costumes, films, musique, objets divers. On suit la visite avec des écouteurs sur les oreilles. Nous participons même à une petite séance de danse dans une salle dédiée, au rythme des maracas. Sympa.  

Nous prenons ensuite le chemin de la Barra beach comme hier, mais cette fois à pieds. Succession d’immeubles neufs ou rénovés et de bâtiments qui tombent en ruine. Les trottoirs sont défoncés, les commerces sont protégés par des grilles, quelques œuvres de street art décorent les murs (voir la rubrique street art pour en voir d’autres), les petites places sont animées de marchés. Le ciel a une couleur noire peu engageante et nous ne tardons pas à nous réfugier sous un porche pour échapper à une bonne averse.

  Le ciel a une couleur noire peu engageante et nous ne tardons pas à nous réfugier sous un porche pour échapper à une bonne averse.

Aujourd’hui c’est samedi et la plage de Barra est encombrée de parasols. Dans l’un des troquets du bord de mer nous grignotons un sandwiche avec une bière bien fraîche (malgré le temps couvert, nous avons pris une bonne suée en faisant les 6kms qui séparent Pelourinho de Barra). Nouvelle averse qui chasse à peine les baigneurs de l’eau.

En remontant en début d’après-midi, nous trouvons porte close au premier musée (Musée Carlos Costa Pinto) qui devrait être ouvert selon l’affichage sur la porte (seule la cafétéria est ouverte). Le musée d’Art de Bahia situé à proximité a seulement deux salles ouvertes au public avec quelques tableaux sans grand intérêt. Nous sommes un peu déçus.

Le quartier des musées est beaucoup plus cossu que les endroits traversés dans la matinée : immeubles neufs avec vue mer, gardiens et barbelés, rues ombragées et bien entretenues. C’est une autre ville.