Copieux petit déjeuner avant le départ à 9h pour une journée de transfert vers le Pantanal. Nous arrivons à l’aéroport à l’heure prévue après avoir traversé des quartiers défavorisés et des zones avec des immeubles très modernes. On accède à l’aéroport via un tunnel de bambous de plusieurs centaines de mètres.

Longue attente pour l’enregistrement. Nous découvrons que l’escale n’est pas à Brasilia mais à Sao Paulo (nous n’avons pas de billet mais seulement le numéro du vol et son heure). Va pour Sao Paulo. En attendant le départ à midi nous flânons dans l’aéroport. Certains sièges sont en forme de hamacs et les magasins de souvenirs regorgent de statues religieuses et de gri-gris divers.

En arrivant à proximité de Sao Paulo joli paysage de lacs et d’îles recouvertes de verdure. Atterrissage pratiquement au milieu des immeubles après 2h30 de vol. Nous avons deux bonnes heures à tuer avant le départ pour Cuiabá. La population qui fréquente l’aéroport est assez différente de celle de Salvador. Il y a ici beaucoup d’asiatiques et les couleurs vives, slippers et autres chemises à fleurs ne sont plus de sortie. Il faut dire qu’ici on est plus au sud et les saisons sont certainement plus marquées. Nous nous installons sur des tabourets pour grignoter un hot dog et Patrice repère un endroit plus confortable avec dégustation de vins. C’est parti pour un verre avec fromage chaud, crackers et un peu de salami : parfait pour nous faire patienter.

Deux heures de vol en direction du nord-ouest. Beaucoup de turbulences car les vents sont violents. Nous contournons des nuages noirs très chargés en électricité : assez impressionnant de voir tous ces éclairs lorsque l’on est en avion ! Arrivée à Cuiabá à 18h15 heure locale (nous avons perdu une heure de plus). Nous faisons connaissance avec Pascal, un français installé depuis 25 ans dans la région, qui sera notre guide dans le Mato Grosso. Installation à l’hôtel Deville, une grande bâtisse impersonnelle répondant aux codes du tourisme d’affaires. Bon, on ne va pas chipoter, c’est confortable et on n’y passe qu’une nuit. Dîner au restaurant de l’hôtel qui a bonne réputation. Salade et légumes pour moi et steak-risotto pour Patrice. C’est plutôt bon mais l’endroit n’est pas du tout agréable : les tables sont installées face au bar, dans le hall d’entrée qui est très bruyant avec en plus deux écrans TV très présents. Bon zou, journée de transfert assez longue (de 9h du matin à 20h d’hôtel à hôtel) à oublier. Cette fois nous en avons vraiment assez de l’avion.

NB : Une vague de froid en provenance du pôle sud est annoncée pour les jours prochains. Nous espérons que ce sera surtout du froid et pas de la pluie !

Nuit à l’hôtel Deville, Cuiaba