Départ à 7h du matin en direction du port de Los Cristianos. L’autoroute est chargée mais nous n’avons qu’une vingtaine de kilomètres à faire. La restitution de la voiture se fait très rapidement, ainsi que le retrait de nos tickets et nous avons le temps de prendre un café avant d’embarquer sur le ferry.

Cette fois on ne nous demande pas de test Covid mais il faut remplir un formulaire (passeport, adresses sur place…) et une hôtesse vérifie notre température avant de nous laisser monter à bord. La traversée ne dure qu’une heure. Nous arrivons à San Sebastian de la Gomera, la capitale de l’île. Depuis le port de San Sebastian, on voit très bien la silhouette du Teide dépasser des nuages.

La conquête de La Gomera initialement peuplée de Guanches, a commençé au début du XVe siècle avec Jean de Béthencourt. En 1494, l’île fut incorporée à la couronne de Castille sous la domination des Peraza. L’île est surnommée l’île Colombine car c‘est depuis la baie de San Sebastian que Christophe Colomb, après s’être s’approvisionné en eau et en vivres, est parti à la découverte de l’Amérique en 1492. Une statue du navigateur trône en bonne place dans le centre-ville de San Sebastian. Autre particularité locale : un langage sifflé nommé Silbo Gomero.

Agréable promenade dans la petite ville colorée. Passage devant la Torre del Conde, une tour massive de 15 mètres de haut, édifiée en 1450 pour défendre la ville contre les attaques des indigènes et des pirates. Visite de la Maison Colon. Le petit musée propose quelques belles poteries péruviennes et une exposition de peintures et sculptures sur le thème du Covid et du confinement.

Agréable promenade dans la petite ville colorée. Passage devant la Torre del Conde, une tour massive de 15 mètres de haut, édifiée en 1450 pour défendre la ville contre les attaques des indigènes et des pirates. Visite de la Maison Colon. Le petit musée propose quelques belles poteries péruviennes et une exposition de peintures et sculptures sur le thème du Covid et du confinement.

Petit café avant de prendre la route vers notre hébergement situé au nord de l’île, dans le village d’Hermingua. Le paysage est immédiatement montagneux avec des routes tortueuses bordées d’une belle végétation.

Nous nous installons à Los Telares, dans une belle chambre avec salle-de-bains, coin cuisine et petit balcon sympathique donnant sur la vallée, couverte de bananeraies.

Petite promenade dans le village à la recherche d’un restaurant car nous n’avons pas déjeuné ce matin. Difficile de trouver quelque chose d’ouvert. Nous finissons par atterrir au restaurant Las Characas sur les hauteurs du village.  Fromage à la plancha puis seiches à la plancha et supions frits très bons.

Le village est très étroit mais s’étire sur 3 bons kilomètres du quartier de San Pedro à la plage de Santa Catalina. Nous prenons la voiture pour gagner la plage de sable noir. Au loin, on aperçoit Tenerife dont les sommets sont dans les nuages. Juste après la plage on remarque également des piliers qui s’avancent dans la mer. Il s’agit des restes du pescante d’Hermingua, une structure qui permettait de charger et décharger les bateaux en mer sans accoster et donc d’assurer les échanges commerciaux. En absence de port à San Sebastian (la ville n’a bénéficié d’installations portuaires qu’à partir de 1957), ces pescantes disposés le long de la côte en bas des vallées fertiles permettaient à l’île de vendre sa production agricole, notamment de bananes.

Poursuite de la route jusqu’au village d’Agulo situé sur un plateau au bord d’une falaise. Quelques ruelles pavées minuscules bordées de maisons colorées. Mignon mais complètement désert.

Nous poussons ensuite jusqu’à Vallehermoso (littéralement « belle vallée), un gros bourg agricole dans un joli environnement de montagnes. Le « Roque Cano », piton rocheux volcanique qui culmine à 650m de hauteur, est l’emblème du village.  

 Ici les ruelles montent en lacets dans la colline bordées d’un côté par des maisons et de l’autre par des « bacau » fleuris. C’est très joli mais guère plus animé qu’Agulo. A l’exception d’un petit supermarché et d’un bar, tout a l’air fermé.

Le temps est maussade depuis le début de l’après-midi. Les nuages stagnent sur le sommet des montagnes et nous gratifient de quelques gouttes par moment. Retour à Los Telares vers 18h. Petite pause mais qui se prolonge car il se met à pleuvoir assez fort et nous décidons de passer tranquillement la soirée « chez nous ».

Nuit à l’Hotel Los Telares à Hermingua, La Gomera