Une nouvelle journée ensoleillée où nous avons largement profité de l’extérieur, cette fois à bicyclette. Nous avons d’abord longé le quai sur une rue pavée jusqu’au pont vélo-piétons situé en face de Nyhavn et de ses maisons colorées. Ensuite direction le Kastellet.

Premier arrêt devant le château d’Amalienborg, résidence de la reine actuelle. Il s’organise autour d’une grande cour pavée avec des militaires en faction. A l’arrière on aperçoit le dôme spectaculaire de la Marmorkirken (église de marbre). En bordure de canal, jolis jardins et fontaine.

Poursuite jusqu’à la petite sirène. Perchée sur son rocher, elle regarde le large avec un air mélancolique. La statue est l’œuvre de Edvard Eriksen (1913). Pause café dans l’un des nombreux cafés ambulants de la ville.

Retour sur nos pas (ou plutôt sur nos roues) jusqu’à la fontaine de Gefion surmontée d’une statue monumentale de la déesse nordique du même nom.

Nous abandonnons un moment les vélos pour faire le tour du Kastellet, une citadelle en forme d’étoile. On chemine sur les remparts herbeux en dominant d’anciennes casernes. Joli moulin ancien. L’endroit est ombragé et très agréable.

Nous retrouvons nos vélos pour gagner le quartier de Norreport et tout d’abord la David Collection (Davids Samling). Christian Ludvig David (1878-1960) était l’héritier d’une grande fortune danoise et il a rassemblé au cours des ans une somptueuse collection d’art islamique. C’est l’une des plus importantes collections d’art islamique au monde. Miniatures iraniennes et hindous, céramiques, armes, vêtements et objets divers, tout est très bien présenté et, cerise sur le gâteau, le musée est gratuit. Deux étages accueillent en plus des porcelaines et faïences, ainsi que des meubles d’Europe et de Chine (17 au 19ème siècle). C’est un très beau musée qui mérite vraiment un arrêt prolongé.

Marché couvert Torvehallerne : deux halles reliées au centre par un espace découvert occupé par des marchands de légumes et des fleuristes. On peut manger pratiquement à tous les stands. Nous optons pour des empanadas (copieusement garnis), des bières et une barquette de groseilles à maquereau et nous nous installons sur l’une des nombreuses tables à disposition. L’endroit est très sympathique pour une pause déjeuner.

Jardin botanique : agréable jardin avec de nombreuses espèces de végétaux et d’arbres. Les familles sont installées sur les pelouses pour pique-niquer à l’ombre. L’accès à la grande serre blanche du 19ème siècle (et au joli jardin de papillons) est payant.

Retour avec un arrêt par Nyboder, un quartier original avec ses rangées de maisons identiques destinées à l’origine à loger les marins. La couleur orange qui recouvre uniformément les bâtiments daterait du 18ème siècle. 

Pause à la maison avec apéro avant de prendre le métro en direction de Tivoli, un parc d’attractions ancien (1843) avec des jardins soignés, des bâtiments d’époque et un mélange d’attractions plus ou moins modernes.

Le tout a un charme un peu désuet même si plusieurs manèges sont réservés à ceux qui ont le cœur (ou plutôt l’estomac) bien accroché. Patrice essaie les montagnes russes dans la mine et le Démon, deux grand-huit dont le dernier avec des loopings. Il y a également quelques vieilles attractions comme les courses de chevaux ou la loterie. A l’arrivée, il n’y a rien d’exceptionnel mais l’endroit est familial et sympathique.

Vers 21h30 nous décidons de manger un morceau, mais les restaurants du parc ne servent plus que des boissons (les cuisines ferment à 21h). Heureusement il y a une sorte de halle alimentaire attenante au parc mais n’en faisant pas partie où nous trouvons de quoi grignoter. Petit tour dans le parc illuminé avant de rentrer chez nous.