Douche froide un peu dure au lever, mais les cheveux sont tellement cartonnés par la poussière de hier que c’est indispensable. Petit déjeuner à 7 heures et départ à 7h30 à pieds avec un guide masaï pour aller faire une grande promenade au bord du lac Natron. Nous partons tous les quatre avec notre guide, mais rapidement nous sommes rejoints par six jeunes filles qui vont nous accompagner toute la matinée. Elles connaissent quelques mots d’anglais et sont de vraies pipelettes. Pendant un bon moment notre petite troupe juvénile se met à chanter (une chanteuse pour les couplets et le refrain repris en chœur).

Le paysage est très beau, lunaire, avec le volcan en toile de fond. Les abords du lac sont boueux et recouverts de sel. Il y a de nombreux flamands roses et flamants nains mais il est difficile de s’approcher car les chaussures s’enfoncent jusqu’aux chevilles dans la boue collante. Egalement pas mal de canards dont de jolis canards du Cap.

Il n’y a pas un brin d’ombre et à partir de 10 heures le soleil se met vraiment à taper très fort.Vrai coup de chaleur pour Hélène et moi : maux de tête, papillons devant les yeux, vertige. Nous n’avons pas de chapeau et nous n’avons pas pris suffisamment d’eau (du moins pas assez pour nous arroser la tête). Heureusement, en retournant en direction du village nous retrouvons quelques arbres maigrichons.Nous ralentissons le rythme et nous arrêtons à intervalles réguliers dès qu’il y a un peu d’ombre. A noter que la marche est pénible car les chaussures s’enfoncent dans le sable. Nous profitons des arrêts fréquents pour questionner notre guide sur la flore. Le pommier de Sodome (Calotropis procera) est un curieux arbuste qui pousse près des habitations. Les Masais utilisent ses racines en infusion pour soigner les affections pulmonaires et les morsures de serpent. Nous « goûtons » également aux branches du Salvadora persica qui sont utilisées pour se nettoyer les dents (la sève contient un antibiotique naturel). Vers midi nous arrivons au village et trouvons de l’eau fraîche qui nous remet vite sur pieds.

Nous profitons des arrêts fréquents pour questionner notre guide sur la flore. Le pommier de Sodome (Calotropis procera) est un curieux arbuste qui pousse près des habitations. Les Masais utilisent ses racines en infusion pour soigner les affections pulmonaires et les morsures de serpent. Nous « goûtons » également aux branches du Salvadora persica qui sont utilisées pour se nettoyer les dents (la sève contient un antibiotique naturel). Vers midi nous arrivons au village et trouvons de l’eau fraîche qui nous remet vite sur pieds.

Repas au camp et petit repos pour se remettre. Installées au bord de la piscine avec Hélène, nous regardons les oiseaux venir boire ou se baigner, en particulier de très jolis et colorés martins chasseurs à tête grise et martins pêcheurs pygmées, mais également des tisserins, souimangas de Hunter, guêpiers à gorge blanche et de jolis écureuils.

Vers 15 heures nous repartons avec notre guide Masai en direction de chutes d’eau. Nous remontons un petit cours d’eau en passant le long des berges ou dans l’eau quand le bord est inaccessible. Nous admirons sur notre chemin des roses du désert (Adenium obesum), ces curieuses succulentes au pied renflé. On se retrouve vite avec de l’eau jusqu’en haut des cuisses avec une petite crainte de perdre une chaussure dans le courant ou de mouiller l’appareil photo.

La promenade est franchement sympa et le guide attentif nous donne la main chaque fois que les passages sont un peu délicats. La végétation est quasi tropicale et nous sommes surveillés par des babouins qui habitent les rochers. Après quelques centaines de mètres, nous sommes arrêtés par un rideau d’eau. Notre guide, bientôt suivi par Patrice et par Laurent qui enlèvent simplement leurs tee-shirts, franchit la cascade pour aller se baigner derrière. Ils reviennent ravis. Nous redescendons par le même chemin, un peu glissant avec les sandales, mais personne ne tombe à l’eau et l’appareil photo reste au sec.

Sauvetage d’un ânon par Patrice et notre guide. L’animal a à peine quelques jours et est coincé sur une berge de la rivière, ne pouvant ni escalader la paroi pentue, ni traverser l’eau. La mère braie à tout rompre mais est sur le point de l’abandonner. Patrice prend l’ânon dans ses bras pour traverser l’eau et va le rendre à sa mère et à deux autres ânesses qui l’accompagnent. Le petit est rapidement entouré et léché et nous le laissons à sa famille.

Retour à pieds jusqu’au campement. Très belles vues sur le lac. Les enfants qui reviennent de l’école nous demandent des stylos (on en a bien quelques-uns, mais malheureusement pas suffisamment pour tous). Tout le monde nous gratifie d’un « jambo ». Bonne douche réparatrice avant de s’installer dehors pour prendre un petit apéro. Très bon repas sur place, toujours en compagnie de magnifiques mégadermes aux ailes jaune-orangé.