Jour 5 : Ankarana – Tsingy rouges – Diégo Suarez
Arrêt dans la commune d’Anivorano pour faire un tour dans le marché et faire quelques courses alimentaires avant de nous engager sur la piste de 17kms qui mène aux Tsingy rouges. Cette piste qui, somme toute, n’est guère plus mauvaise que la RN6, traverse des paysages magnifiques. Le site des Tsingy est superbe. Nous faisons plusieurs arrêts pour admirer depuis des belvédères ce chef d’œuvre de l’érosion, puis une petite marche nous permet d’aller voir les Tsingy de près. Le terme Tsingy est dérivé d’un mot sakalave signifiant « marcher sur la pointe des pieds ». Il est principalement utilisé pour désigner des massifs calcaires gris aux arêtes acérés (comme les Tsingy de l’Ankarana que nous verrons dans quelques jours). Les Tsingy rouges sont liés à l’érosion et à la disparition de la terre suite au ruissellement de l’eau. Ces curieuses et fragiles cheminées de fées sont en réalité des lavaka ou éboulements de latérite, leur couleur vive évoque l’ouest américain.
Ici ce sont les zébus qui piétinent les épis de riz
Aux abords de Diégo Suarez dont le nom malgache est Antsiranana, la route s’améliore, il y a même quelques panneaux de signalisation et des passages pour les piétons ! Depuis la nationale nous découvrons le pain de sucre de Diégo, un îlot volcanique inhabité et sacré du nom de Nosy Lonjo, qui trône au milieu de la baie. Le ciel est un peu couvert mais le panorama est quand même très beau.
Installation au Suarez hôtel sur la route de Ramena. C’est un hôtel agréable comportant quelques bungalows disséminés dans un jardin sympathique mais un peu sec où nous voyons nos premiers pachypodium en fleurs. L’établissement offre également une petite vue sur le pain de sucre et une jolie piscine dans laquelle nous n’allons pas tarder à aller nous rafraichir. Après un petit cocktail, bon repas sur place et soirée agréable.