Jour 19 : Santiago du Chili – Valparaiso
Nous nous sommes réellement effondrés sur le lit et nous avons dormi comme des bébés. Il faut dire que nous n’avions eu que 4 heures de sommeil au cours des 43 dernières heures et qu’il devenait urgent de prendre du repos. J’ai dormi toute habillée, le nez dans l’oreiller et me suis retrouvée au matin dans l’exacte position de ma chute dans les bras de Morphée ! Après un très bon petit déjeuner à l’hôtel avec jus de fraise frais, yaourts, et tout un tas de bonnes choses, nous partons (cette fois en métro) en direction du marché central de Santiago.
C’est un beau marché aux poissons dans une élégante halle métallique (genre Eiffel). Le centre de l’espace est réservé à des tables de restaurants, la périphérie est occupée par des poissonniers. Nombreux poissons inconnus au bataillon. Les coquillages sont énormes, les moules ressemblent à de vrais steaks, les oursins sont monstrueux !
Retour par la place d’Armes jusqu’à l’université et petit trajet en métro pour se retrouver pas trop loin de l’hôtel et finir à pieds dans le joli quartier de Providencia
Il est près de midi quand nous récupérons la voiture pour partir vers Valparaiso (non pas directement mais via la mer). Nous prenons d’abord une sorte d’autoroute dont les bas côtés sont curieusement occupés par des marchands de pommes de terre et de cerfs volants. Nous voyons même quelques poules qui traversent la chaussée ! Le paysage est très vert avec de nombreux mimosas en fleurs (du moins de sont des arbres de la même famille car si la similitude visuelle avec le mimosa est parfaite, les boules jaunes n’ont pas de parfum), de l’herbe tendre, de grands eucalyptus, des vaches et des chevaux dans les champs. C’est très bucolique.
Arrêt dans un village au bord de la mer avec des rues non goudronnées et des cabaňas en bois de toutes les couleurs. Belles vagues sur le Pacifique.
La Isla Negra : c’est l’une des trois maisons de Pablo Neruda qui peuvent se visiter. Nous déjeunons sur place (un bon poisson avec un verre de vin blanc) avant de suivre la visite guidée assurée en anglais par une britannique passionnée. Pablo Neruda était un collectionneur fou (coquillages, bouteilles, masques africains, papillons, proues de navires, objets de marine et j’en passe). Néanmoins, il avait beaucoup de goût et bien que très chargée en objets divers, la maison a énormément de charme. On peut prendre des photos seulement à l’extérieur. Achat d’un joli livre sur les maisons de Neruda (la Isla Negra et ses deux autres habitations à Valparaiso et à Santiago). La propriété domine la mer. Promenade dans le jardin et au bord de l’eau. A noter que les maisons voisines ne sont pas mal non plus.
Une des jolies maisons voisine de celle de Pablo Neruda
A Valparaiso nous trouvons sans trop de mal l’hôtel Casa Higueras au sommet d’une impasse dans le quartier de Cerro Alegre. Les rues sont minuscules, autant dire qu’il est impossible de se garer mais nous avons choisi cet hôtel car il a un parking. Nous apprenons que ce parking est payant et cher (plus de 20 euros par jour) ce qui nous fait râler sur le coup (après avoir contacté l’agence, nous ne paierons finalement pas le parking en supplément). L’établissement possède de très belles parties communes avec de larges vues sur la mer et le port marchand. Notre chambre est classique, confortable, mais sous les combles avec une petite fenêtre. Nous nous mettons les doigts de pieds en éventail un petit moment avant de partir à la découverte du quartier.
Les rues sont très en pente avec des maisons dont les façades sont recouvertes de tôles peintes de toutes les couleurs. Nous tombons rapidement sous le charme. Pisco avec tapas et vin blanc au restaurant Poblenou. Bon et ambiance très sympa.
Nuit à l’hôtel Casa Higueras