Jour 21 : Environs de Valparaiso
Nous suivons le bord de mer avec de nombreux arrêts pour admirer la côte, notamment dans les zones de rochers où les lions de mer se prélassent au soleil, tandis que pélicans thage et goélands survolent les flots ou grattent le sable à la recherche de quelque coquillage. Nous apercevons aussi des cormorans au loin.
Sur la route de Horcon nous croisons un rassemblement de vieilles voitures
A Horcon, nous laissons la voiture et allons nous promener au bord de l’eau. Les pêcheurs sont rentrés au port et trient leurs prises dont de nombreux crabes prisonniers de leurs filets. Ici les barques sont tirées hors de l’eau par des chevaux. Beaucoup d’oiseaux, en particulier des pélicans, viennent se disputer les reliquats de pêche qu’on leur jette sur le sable. Repas au restaurant El Ancla (l’ancre) juste devant la plage. Patrice prend un poisson pané avec frites et moi, une paila marina, une sorte de coquelon avec une soupe légère parfumée à la coriandre et plein de coquillages et de poisson. Excellent avec un petit vin blanc bien frais.
D’autres sont plus vindicatifs
Les goélands défendent aussi chèrement leur bout de gras
Le village est le royaume des plantes grasses : cactus, figuiers de barbarie et agaves
Jolie promenade aménagée en bord de mer
Retour vers Valparaiso. Pendant quelques kilomètres on longe des dunes avant de retrouver la mer.
Excellente journée au bord de l’océan pacifique.
Quelques achats dans les rues de Valparaiso, notamment de très jolis dessous de verre avec des motifs ethniques traditionnels des indiens Selk’nam, une population qui peuplait le sud de la Patagonie et qui a malheureusement disparu. Nous trouvons également une jolie épingle à cheveux pour la miss Hélène. Repas au restaurant la Conception après avoir pris un pisco sour dans le salon de l’hôtel en profitant encore une fois de la vue sur le port. Le restaurant est assez cher, mais nous y mangeons très bien (poisson pour tous les deux).Nous expliquons au serveur que c’est notre dernier jour de vacances et que nous avons un petit coup de blues. Il m’apporte une branche de bougainvillée toute fleurie, nous offre un digestif et vient même nous faire la bise quand nous nous levons pour partir. Nous devions avoir l’air bien malheureux !
Nuit à l’hôtel Casa Higueras