Jour 8 : PANAJACHEL – CHICHICASTENANGO

Petit déjeuner avec le lac Atitlan sous nos yeux : assiette de fruits et œufs au plat accompagnés de purée de haricots rouges et de fromage. On est lestés pour la journée ! Dans le jardin l’herbe grasse est toute mouillée de rosée et les fleurs sont magnifiques : flamboyant d’Afrique avec des bouquets de grosses fleurs rouges, bougainvillées parme, bignones avec d’énormes fleurs, crotons qui sont de petits arbres, coléus monstrueux, etc…

Jardin - Posada de Don Rodrigo - Panajachel
Jardin - Posada de Don Rodrigo - Panajachel
Jardin - Posada de Don Rodrigo - Panajachel
Sur la plage située juste sous l’hôtel, nous prenons un bateau et traversons le lac jusqu’à Santiago de Atitlan. Malgré quelques nuages accrochés à leur sommet, les trois volcans (San Pedro, Atitlan et Toliman) sont bien visibles et le paysage est vraiment magnifique. Au pied du Toliman on passe à côté d’une petite montagne, le Cerro de Oro, où la légende raconte que les indiens Tzutujil auraient caché leur trésor (du coup les archéologues n’arrivent pas à avoir d’autorisation pour faire des campagnes de fouilles). On arrive au village en passant entre deux volcans. C’est naturellement plutôt touristique et un tas de gamins nous attendent au débarcadère pour vendre des bricoles.
Lac Atitlan
Lac Atitlan
Lac Atitlan
Lac Atitlan
Lac Atitlan
Lac Atitlan
Lac Atitlan
Lac Atitlan
Lac Atitlan

Nous débarquons à Santiago de Atitlan

Lac Atitlan
Santiago de Atitlan
Santiago de Atitlan
Santiago de Atitlan
Dans la rue une femme nous explique comment se porte la coiffe locale, le tocoyal. C’est un ruban de plusieurs mètres qu’elle commence à enrouler autour de ses cheveux (comme une tresse) puis autour de sa tête. L’ensemble finit par ressembler à une large galette.
Santiago de Atitlan - Maximon
Nous partons ensuite voir Maximon, divinité locale vénérée par les indiens. Maximon est abrité chez des particuliers et change de domicile tous les ans. C’est bien sûr un honneur d’accueillir la divinité et ce privilège est réservé aux notables du village. Maximon est en bois, il est coiffé d’un chapeau mou et fume le cigare. Les fidèles lui apportent des offrandes (en particulier de l’alcool que l’officiant présent s’empresse de lui faire boire) et lui demandent d’exaucer leurs vœux matérialisés par de petites bougies de couleur. Amour, argent, santé, enfants, mauvais œil : à chaque requête sa bougie de couleur. La pièce qui accueille Maximon est enfumée d’encens. Nous essayons de ne pas trop nous faire remarquer. Dans un coin, un Jésus cloué sur une croix a l’air de se demander ce qu’il est venu faire dans cette galère. Malgré l’offrande que Manuel a donné pour le groupe, il faut payer 10 quetzals pour faire une photo ! 
Santiago de Atitlan
Santiago de Atitlan

Promenade dans le village et arrêt dans l’église. Sur les murs sont appuyées des statues de saints habillées aux couleurs des différentes confréries. 

Santiago de Atitlan

Plusieurs curiosités, notamment une vierge portant des jumeaux (vierge Marie adaptée au Popol vuh, texte mythologique maya rédigé en quiché où deux jumeaux, héros de l’inframonde, deviendront le soleil et la lune)

Santiago de Atitlan
Santiago de Atitlan
Santiago de Atitlan

… et une statue de Dieu le père tenant un Jésus crucifié  et une colombe-esprit saint sur les genoux.

Manuel profite de l’endroit pour évoquer la guerre civile guatémaltèque et les massacres perpétrés par l’armée dans le village en 1990. Retour à l’embarcadère en flânant dans les échoppes d’artisans au milieu des gamins qui essaient de vendre petites poupées, bracelets et crayons de couleur. Patrice s’achète une chemise rayée qu’il essaie et adopte tout de suite. Retour à Panajachel par le bateau. Coups de soleil pour tout le monde malgré la présence de nombreux nuages. Paysage toujours aussi joli. Le repas est de nouveau libre et nous retournons au même endroit que hier soir pour profiter encore un peu de la vue sur le lac. 
Santiago de Atitlan
Santiago de Atitlan

Les huipiles, blouses traditionnelles brodées des femmes

Lac Atitlan
Panajachel - Chichicastenango
Nous retrouvons le groupe vers 14h30. Il pleut presque lorsque nous prenons la direction de Chichicastenango. Il n’y a que 35 kilomètres à parcourir mais il faut retraverser le village que nous avons eu du mal à traverser en venant. Hier la fête se préparait, aujourd’hui elle bat son plein et Pedro doit faire preuve de beaucoup d’habileté et de patience et jouer du klaxon pour arriver à circuler.
Route de Chichicastenango

Le paysage est toujours très vert et montagneux.

Route de Chichicastenango
Chichicastenango est le village de Manuel. C’est un gros bourg avec un marché hebdomadaire qui attire les indiens de toute la région. Nous nous promenons dans le village au milieu des préparatifs du marché de demain. Les indiens installent leurs ballots sur le trottoir et s’apprêtent à passer la nuit dehors. Très bel artisanat : tissus magnifiques, pantalons, huipiles brodés, ceintures, sacs, masques en bois. Je craque pour un jaguar stylisé (symbole du lien entre l’infra monde et le monde des hommes).
 Chichicastenango

Une riche maison ancienne transformée en hôtel

 Chichicastenango
 Chichicastenango
 Chichicastenango
 Chichicastenango
 Chichicastenango

Fresques peintes sur les murs de l’hôtel de ville.

 Chichicastenango marché
 Chichicastenango marché
 Chichicastenango marché
 Chichicastenango marché

Préparatifs du marché.

 Chichicastenango marché
 Chichicastenango marché
 Chichicastenango marché

Devant les églises des prêtres mayas secouent des boîtes de conserve qui leurs servent d’encensoirs. Manuel nous emmène ensuite dans une boutique de masques et je re-craque pour un autre jaguar, plus traditionnel celui là car c’est un masque porté lors de danses rituelles.

 Chichicastenango
 Chichicastenango
 Chichicastenango
 Chichicastenango
 Chichicastenango

Des camions remplis de marchandises arrivent pour le marché de demain.

 Chichicastenango
 Chichicastenango
Installation dans un hôtel un peu en dehors du village. Le beau temps est revenu (après un passage très nuageux lorsque nous avons quitté le lac Atitlan) mais il fait assez frais (les chambres sont dans des bungalows et franchement fraîches, heureusement qu’il a des couvertures dans les placards). Malgré la température, Patrice, les enfants et quelques autres ont le courage d’aller piquer une tête dans la piscine de l’hôtel. Repas sur place après une bonne partie de Uno pendant que j’essaie d’écrire un peu. Sympa et nourriture tout à fait correcte (sauf les légumes qui sentent le liquide vaisselle).

 

Nuit à l’Hôtel Casa del Rey, Chichicastenango

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