Jour 1 : Marseille – Lima
Lever à 3h1/2 du matin un peu difficile d’autant que nous nous sommes couchés à minuit passé, le temps de boucler les bagages. La voiture laissée au parking de l’aéroport, nous allons nous faire enregistrer pour notre premier vol vers Amsterdam.
Départ à 7 heures dans un Embraer 190 de la compagnie KLM. Assez belle vue au départ et puis c’est rapidement la purée de pois jusqu’à Amsterdam où le ciel se dégage un peu et nous laisse apercevoir la côte avec quelques vagues et la campagne néerlandaise avant d’atterrir. L’aéroport de Schiphol est énorme mais bien mieux fléché et organisé que celui de Charles de Gaulle. Il y a même une annexe du Rijksmuseum à l’intérieur.
Importante queue à la douane puis nouvelle vérification des bagages au niveau de la porte d’embarquement. Cette fois, nous montons dans un Boeing 777 blanc et bleu aux couleurs de KLM . On nous annonce 11h30 de vol pour 10500 kms à parcourir. Je passe un moment agréable en regardant un superbe concert de tango sur mon petit écran, mais c’est quand même bien long toutes ces heures en avion!
Nous arrivons à Lima à 4 h de l’après-midi heure locale à l’aéroport Jorge Chavez (pour nous il est 7 heures de plus). Police, douane, bagages (ils tardent un peu mais sont tous les deux là), change. Nous trouvons sans mal la personne de Terra Andina chargée de nous accueillir et de nous remettre notre carnet de route.
Ciel bas, brumeux et mini bruine, mais il fait plutôt doux (18°C). Lima est une ville immense (8 millions d’habitants) dont on a à peine aperçu l’étendue en atterrissant. Passage par le bord de mer : le paysage est franchement curieux avec une mer agitée qui vient battre une langue de terre nue, seulement habitée par la route. La municipalité a gagné du terrain sur la mer et est en train de le faire aménager en jardins. Pour l’instant c’est un champ de poussière, de voitures et de camions.
Après ces quelques mètres de terre, il y a une falaise mitée, recouverte d’un tapis de volubilis qui semble particulièrement friable. Pourtant au dessus il y a la ville, le quartier de Miraflorès, celui de Barranco et ensuite la ville continue. Les immeubles ont poussé comme des champignons au bord de la falaise, semblant faire fi de l’érosion et des risques sismiques !
Installation à la Casa Andina Miraflores San Antonio. Hôtel classique sans charme particulier mais propre et confortable. Il est 18 heures. Nous sortons promener. La personne qui nous a accueillis nous a dit que le quartier était sûr, je prends donc mon appareil photo. Miraflorès est un quartier plutôt chic avec quelques belles habitations, des anciennes « quintas ».
Tout est gardé : commerces, banques, mais aussi maisons particulières. Caméras, gardes en uniformes, chiens, barbelés électrifiés, l’arsenal est impressionnant. Comme l’hôtel n’est pas très loin du bord de mer, nous allons jusqu’au grand centre commercial Larco Mar, de conception très moderne, qui domine réellement le pacifique (il est comme encastré dans la falaise).
Nous mangeons sur place dans un restaurant de type chaîne, mais le repas est tout à fait correct avec du poisson pour moi (nom inconnu mais goût proche du thon) et de la viande pour Patrice. Nous testons également une bière locale, la Cristal. Retour à l’hôtel car nous sommes vraiment cuits (il est près de 4 heures du matin à notre horloge interne).