La moitié de la croisière est déjà derrière nous,  les journées passent trop vite ! Depuis que nous longeons Isabela, nous n’avons ni réseau, ni wifi, ce qui n’est pas désagréable du tout ! Ce matin tôt, un pêcheur est venu approvisionner le bateau en homards énormes puis nous avons quitté le mouillage.

 Direction l’île de Fernandina. Séance d’écriture en attendant le petit déjeuner. Quelle que soit l’heure, il y a toujours du café chaud à disposition. Tout le monde se lève tôt et la cafetière est le point de rencontre matinal.

Mouillage en face de l’île Fernandina (642 km2), une des plus protégées et des plus sauvages de l’archipel. La dernière éruption de son volcan, la Cumbre, date de janvier 2020. Débarquement au lieu-dit Punta Espinosa.

L’endroit est encore très volcanique et aride avec des cactus de lave et des mangroves blanches (arbres de petite taille). Le plus impressionnant sur cette île, est l’omniprésence des iguanes de mer. Entassés les uns sur les autres ils prennent le soleil. Il faut faire attention de ne pas leur marcher dessus car ils sont pratiquement de la couleur de la roche et ils ne s’enfuient pas à notre approche.

De petits lézards viennent même débarrasser les iguanes de leurs parasites.

Sur certains rochers, de gros mâles se disputent territoire (ou femelles) et engagent des combats, front à front.

Nous admirons les jeux des nombreuses otaries, les tortues de mer, les poissons qui sautent hors de l’eau, les crabes par centaines. Ces derniers muent plusieurs fois par saison et abandonnent leurs enveloppes vides et trop étroites sur les rochers.

Côté oiseaux, buse des Galápagos et tyran des Galápagos.

Le paysage est magnifique avec en arrière-plan les volcans d’Isabela et au premier plan une eau turquoise transparente. Superbe.

Nous avons juste envie de nous asseoir et de regarder les animaux vivre leurs vies.

Nous enchainons, après un passage par le bateau, par une magnifique séance de snorkeling. L’eau est peu profonde et très claire, il n’y a pas de courant, la température est correcte. Les conditions sont idéales pour observer les iguanes marins manger sous l’eau, les très nombreuses tortues qui vivent dans la zone et les poissons. Patrice filme et essaie également le téléphone (sans vraiment de succès), moi j’ai renoncé.

A midi nous dégustons les homards, très bien préparés par le cuistot du bord. Changement de mouillage en début d’après-midi, nous retournons vers Isabela au niveau de Punta Vicente Roca tout au nord de l’île. Nouvelle séance de snorkeling pour ceux qui le souhaitent. Patrice y va, je préfère rester sur le bateau et observer tortues, poissons, cormorans et otaries depuis le bord. Il ramène des films avec de nombreuses otaries qui sont venues jouer autour d’eux.

Il est interdit de débarquer sur cette zone de l’île, nous partons donc promener en zodiac le long des falaises qui abritent des nids de noddys bruns, de fous à pieds bleus, des iguanes, des cormorans et quelques otaries à fourrure, plus timides que leurs très répandues cousines.

Dès notre retour à bord, le catamaran reprend sa route vers le nord en longeant d’anciens cratères.

Pour le passage de l’équateur, nous sommes tous dans la cabine de pilotage à scruter les radars en compagnie du capitaine, un verre à la main.

Très joli coucher de soleil. Dîner assez tôt car l’équipage doit tout ranger rapidement. On nous promet une nuit avec une mer agitée. Nuit sur le catamaran Anahi