Jour 14 – SANTIAGO – RABIDA
La nuit a été assez agitée, comme le capitaine nous l’avait annoncé. Nous avons eu droit à quelques heures de montagnes russes avant de trouver le sommeil, heureusement sans être malades.
Quelques tentatives pour photographier les nombreux pétrels (océanites d’Elliot), minuscules oiseaux de mer très rapides qui donnent l’impression de marcher sur l’eau.
Ce matin nous accostons sur l’île de Santiago (585 km² – altitude maximale 907 m), chaussures à la main et pieds dans l’eau, au niveau de Puerto Egas. Les falaises sont rongées par l’érosion. L’île possède quelques traces d’une ancienne présence humaine : un petit phare et les reliquats d’une ancienne mine de sel.
Promenade le long de la côte jusqu’à des grottes marines occupées par des otaries. Les jeunes jouent dans des trous d’eau sous l’œil attentif des mères.
De nombreux fous à pieds bleus se précipitent dans l’eau pour pêcher en compagnie de pélicans bruns.
D’autres oiseaux fouillent les rochers découverts par la marée basse
Grand héron, gravelots semi-palmés, tournepierres à collier, courlis, huitriers pie, bihoreau violacé au milieu des crabes et des iguanes
Plus à l’intérieur des terres, au milieu des crotons, des acacias et des cactus, nous croisons des pinsons, un iguane de terre tout jaune, une tourterelle des Galápagos et des lézards de lave. Très joli paysage.
Séance de snorkeling à laquelle je ne participe pas (légers problèmes intestinaux). Patrice revient ravi d’avoir aperçu un requin à pointe blanche et des bancs de poissons-perroquet.
Après le déjeuner, nous faisons mouvement vers l’îlot Rabida (5 km²) situé à 5 km au sud de Santiago (environ deux heures de navigation) connu pour sa plage de sable rouge. Beaucoup de pétrels sur la mer, toujours aussi difficiles à capturer en image.
Courte séance de snorkeling pour les rares volontaires qui ont opté pour un deuxième bain, avant de débarquer sur l’île.
Jolie promenade au milieu des cactus avant de descendre sur la plage bordée d’une zone lagunaire où se promène un flamant. Pinsons, moqueurs et tourterelles.
La terre rouge fait ressortir le vert de la végétation.
Sur le bord de l’eau otaries, huitriers et pélicans. Les couleurs de fin de journée sont magnifiques.
Dès notre retour à bord, nous partons vers Sombrero Chino.
La navigation est très mouvementée car la mer est bien formée. Le catamaran a beau être stable, nous valdinguons d’une cloison à l’autre et avons du mal à rester debout. Nous arrivons quand même à siroter notre petit vin blanc du soir sans faire de casse.
Mouillage derrière le « chapeau chinois » et dîner plus au calme. Encore un très joli coucher de soleil. Nuit sur le catamaran Anahi