Jour 15 : SOMBRERO CHINO – BARTOLOME
Très bonne nuit et réveil juste avant le lever du soleil.
Magnifique promenade sur Sombrero Chino, une petite île volcanique en forme de cône située à proximité directe de la côte sud de Santiago.
Jolie végétation avec des ficoïdes rouges et jaunes (sesuvium). La mer est bleu turquoise, le sable est blanc, la roche volcanique est noire et la végétation très colorée. La luminosité est maximale et les contrastes de couleurs superbes pour les yeux (avec lunettes de soleil) mais plus difficiles à rendre en photos.
Quelques pingouins et iguanes marins et de nombreuses otaries. Le paysage est très différent de ce que nous avons vu jusqu’à présent et une fois de plus, nous sommes sous le charme.
Nous enchaînons cette magnifique promenade par une non moins magnifique séance de snorkeling. En plus des habituels poissons colorés (dont des bancs de minuscules poissons rouges) nous avons la chance de voir plusieurs requins à pointe blanche en même temps. On a beau savoir qu’ils ne sont pas dangereux, ils sont quand même très impressionnants. Également nombreuses étoiles de mer posées sur les fonds sablonneux.
Le capitaine met ensuite le cap sur l’île de Bartolomé.
Les frégates se battent pour récupérer les déchets alimentaires jetés par le cuistot du bateau
Bartolomé est probablement l’île la plus photographiée des Galápagos car la vue depuis le sommet de l’île est spectaculaire. A l’Ouest, s’érige Pinnacle rock, une aiguille rocheuse qui donne tout son caractère à cette petite île.
L’endroit est très aride avec seulement quelques cactus et des bouquets de Tiquilia.
Le vent est violent mais la petite ascension (via des escaliers aménagés) offre des points de vue magnifiques.
Au sommet, Joel immortalise le moment en prenant tout le groupe en photo.
De retour à bord, nous nous rapprochons de Seymour nord et de Baltra car demain c’est la fin de la croisière. Le commandant prévient que cela va secouer et effectivement, tout glisse dans la chambre, la porte du placard claque, les affaires prennent leurs aises, alors que nous essayons de refaire les sacs pour le départ. Je finis la tête à la fenêtre avec un bon mal au cœur et la moitié des affaires rangées. Une fois au mouillage nous retrouvons le calme. Apéritif avec l’équipage qui s’est mis sur son trente-et-un pour le dernier soir. Petit discours très sympathique de Malcolm qui remercie tout l’équipage. Le cuisinier s’est surpassé pour le dernier dîner en nous préparant un cochon de lait entier et des crevettes. Très bon. Dernière nuit sur le catamaran Anahi.