Jour 1 : MARSEILLE – FRANCFORT – SAN FRANCISCO – OAHU
7h30 du matin : bus pour l’aéroport de Marignane. Temps et moral sont au beau fixe. Au passage de la sécurité à l’aéroport Christian est obligé d’abandonner son couteau suisse qu’il avait par mégarde oublié dans son sac à dos. Premier vol Lufthansa entre Marseille et Francfort : RAS. Nous arrivons vers midi. Les bagages ont été enregistrés jusqu’à Honolulu et nous avons chacun en poche nos trois cartes d’embarquement. Deuxième vol Francfort – San Francisco. Cette fois nous voyageons sur un Boeing d’United Airlines (en partenariat avec la Lufthansa). L’appareil n’est pas de première jeunesse (aucun équipement individuel, en particulier pas d’écran). Nous sommes Patrice, Annie et moi, au fond et au milieu. Christian est seul derrière. Il n’a pas été possible de changer les places… 11h de vol. C’est long et encore plus long parce que nous effectuons le voyage de jour et qu’il n’y a même pas moyen de regarder un film ! La nourriture est infecte et proposée avec parcimonie, tout est payant. Nous n’avons même pas droit au verre de vin en mangeant. Autre curiosité : les hôtesses sont toutes proches de la retraite (du moins chez nous elles y seraient depuis longtemps) et on espère que le commandant de bord a moins de 80 ans ! En un mot, ce voyage n’en finit plus !!
Arrivée à San Francisco à 16h30, heure locale. Nous avons déjà pris 9 heures de décalage horaire dans les dents et pour nous il est 1h30 du matin ! Nous récupérons les bagages pour les confier directement à l’embarquement dans la zone des vols nationaux. Passage par la police (papiers, empreintes, photo…) puis au contrôle de sécurité (on ne nous demande même pas d’enlever les chaussures de marche) et il nous reste assez de temps pour aller boire une bonne bière avant le vol suivant. San Francisco est dans la brume, une brume de mer bien dense qui s’accroche au relief.
19h30, heure de San Francisco : nous voilà installés dans un nouvel appareil d’United Airlines. Un Boeing plus petit, toujours sans écran, mais où nous avons plus de place pour les jambes et un emplacement plus agréable (hublots). Certes on ne voit rien de la ville au décollage à cause des nuages, mais on se sent quand même mieux installés. Nous voilà repartis pour plus de 5 heures de vol (et 3 heures de décalage horaire supplémentaire). Il fait un froid de canard dans l’avion et il n’y a rien à manger, tout est une nouvelle fois payant. On s’emballe dans nos vestes et on essaie tant bien que mal de dormir un peu. Heureusement le vol est calme et on arrive quand même à se reposer.
Arrivée à 21h30 heure locale à Honolulu sur l’île de Oahu. Les bagages sont présents. Il n’y a pas de comptoir Alamo à l’aéroport, mais un bus qui nous emmène à leur dépôt. On récupère rapidement la voiture, un truc automatique un peu gros, mais pas un 4X4. Il y a quelques bosses sur la carrosserie que nous signalons et pas de haillon arrière, ce qui ne va pas être très pratique avec les bagages.
Le GPS de Christian simplifie bien la sortie d’Honolulu et nous trouvons sans mal Ahuimanu et notre logement. Nous nous engageons d’abord dans le jardin du voisin mais notre logeur nous entend et nous remet sur le droit chemin. Il est 23 heures passées. Il nous apporte gentiment des boissons fraîches, les deux chiens de la maison donnent un peu de la voix et nous posons enfin nos affaires.
La maison est en bois, toute simple avec un équipement sommaire, mais avec deux grands lits aux matelas confortables et coussins moelleux, une salle de bains fonctionnelle et un salon-cuisine suffisamment vaste pour nous quatre. Que demander de plus ?