Jour 1 : LE CAIRE – AMMAN
Arrivée en fin de matinée à Amman dans un airbus de la compagnie Jordanian Royal Air en provenance du Caire. Une heure et quart de vol, ce n’est qu’un saut de puce entre l’Égypte et la Jordanie. Par contre nous perdons une heure de décalage horaire. Les formalités sont assez rapides d’autant que nous sommes attendus par un membre de l’agence locale qui s’est occupé de l’obtention des visas. Il y a environ 30 kms entre l’aéroport et la capitale. Ici les maisons sont en bien meilleur état qu’en Égypte, les voitures ne sont pas des guimbardes sans âge et on voit très vite que le niveau de vie des jordaniens est très supérieur à celui des égyptiens. Installation dans un hôtel un peu sur les hauteurs de la ville (Amman est toute en collines avec des rues pentues), au Canary Boutique hotel. L’équipement est basique mais l’hôtel est fonctionnel et confortable. Tout le personnel parle anglais, ce qui rend la communication beaucoup plus facile que ces derniers jours.
Après une bonne douche, nous partons à pieds vers le centre-ville. Tout est en descente avec des volées d’escaliers et des rues en pente. Pins, cyprès, orangers et citronniers s’épanouissent dans les jardins. Nombreux restaurants, bars et boutiques sur le chemin vers la vieille ville. Il y a également de nombreuses œuvres de street art qui fleurissent sur les murs.
Le street art est très présent et vous en trouverez plus d’exemples dans la rubrique dédiée au street art.
Le quartier qui entoure la mosquée Hussein est très commerçant avec trois anciens souks regroupant les commerces par activité : le souk Al Sukar pour l’alimentation, le souk Boukharia pour les souvenirs, les vêtements et les lanternes et le souk de l’or pour les bijoux. Il y a beaucoup d’animation, mais pas de sollicitation pour nous ce qui est très agréable et reposant. Nous pouvons tranquillement flâner et regarder.
On trouve entre autres choses, des narguilés de toutes les tailles, des petites briques de charbon pour allumer la pipe, de l’encens en morceaux, du thé (en boutique et auprès de marchands ambulants), des décorations pour le ramadan et des billets de loterie.
Achat de zaatar et de dattes dans une boutique d’épices où le patron nous fait goûter divers mélanges avec des morceaux de galette trempés dans de l’huile d’olive. Très sympa et très bon. Magasins d’halva (je craque), de loukoums (je craque encore). Au passage nous goûtons les olives.
Les étals regorgent de beaux produits : légumes, poissons, fromage (dont l’aspect évoque celui de la feta). Les boulangeries préparent des gâteaux pour le ramadan. Très agréable promenade. Nous remontons en toute fin d’après-midi à l’hôtel par le même lacis de petites routes escarpées.
Un peu par flemme nous choisissons de dîner au restaurant de l’hôtel. C’est un restaurant italien avec une cuisine inspirée de l’Italie (mais quand même correcte) aux prix de chez nous. L’hôtel est assez bruyant mais heureusement la ventilation de la cuisine que l’on entend fort dans notre chambre s’arrête assez tôt dans la soirée.
Nuit au Canary Boutique hotel à Amman