Jour 12 :  de SESFONTEIN à EPUPA  

Bonne nuit pendant laquelle nous avons eu presque l’impression de dormir sous les étoiles (la tente était bien là mais nous avions laissé ouvert).  Le seul visiteur nocturne a été un renard qui est venu au campement voir si nous avions laissé de la nourriture. Petit café matinal autour du feu puis on remballe tout direction la guesthouse (une bonne grosse heure de trajet).

Hoanib river- bivouac
Hoanib river
Hoanib river
Hoanib river- bivouac

Après la douche et le petit-déjeuner, nous prenons la route vers Epupa. C’est un long trajet sur une piste pas toujours en bon état (plus de 300kms sans un poil de macadam pour environ 7 heures de route).

Route vers Opuwo
de Sesfontein à Epupa
Route vers Opuwo
Route vers Opuwo

Le paysage est joli et plutôt varié. Vaches et chèvres ont tendance à traverser la route à l’arrivée de la voiture. Dans une partie rocheuse, nous croisons deux oréotragues en goguette.

Route vers Opuwo
Route vers Opuwo
Route vers Opuwo - oreotrague
Route vers Opuwo

Les villages sont rares et les baobabs commencent à apparaître au milieu des bosquets rabougris et des énormes termitières. Patrice conduit jusqu’à Opuwo où nous prenons de l’essence puis je prends le volant pour les 180 kms suivants.

Route vers Opuwo - termitiere
Route vers Opuwo
Route vers Opuwo
Route vers Opuwo
Route vers Opuwo - baobab
Route vers Opuwo

Ce qui frappe à Opuwo, c’est la diversité des tenues vestimentaires : femmes himbas presque dénudées, femmes héréros avec des robes longues très colorées et des coiffes à cornes, nombreux hommes en jupes, écoliers en uniformes… C’est une petite ville assez animée avec des étals dans la rue, des commerces et des marchés. Les gens viennent visiblement de loin faire ici leurs provisions.

Opuwo
Opuwo
Opuwo
Opuwo
Opuwo
Opuwo
Opuwo
Opuwo
Opuwo

La deuxième partie du trajet est très belle, même si j’ai plutôt les yeux rivés sur la route que sur le paysage car il y a de nombreux trous et la lumière crue empêche de distinguer les reliefs. Nous traversons de nombreux lits asséchés de rivières (à franchir au pas car la chaussée est souvent complètement défoncée).

route Epupa
route Epupa
route Epupa

 Les baobabs sont de plus en plus nombreux et la terre devient rouge

route Epupa
route Epupa
route Epupa
route Epupa
route Epupa
route Epupa
route Epupa
route Epupa

Arrivée au Kapika Waterfalls camp en fin d’après-midi. C’est un ensemble de bungalows installés au sommet d’une colline dominant la rivière Kunéné. Les chambres sont grandes et plutôt agréables même s’il y a de gros trous dans les moustiquaires qui font office de fenêtres (il faudra donc utiliser la moustiquaire du lit). La vue est vraiment très belle et après un déballage rapide, nous nous installons à côté (ou dans) la piscine, un verre de Rock Shandy à la main.  C’est une boisson pratiquement sans alcool (puisqu’il n’y a que quelques gouttes d’Angustura) qui est particulièrement rafraîchissante. Il fait encore 37°C avec heureusement un peu de vent.

Epupa-Kapika waterfall camp
Epupa-Kapika waterfall camp
Epupa-Kapika waterfall camp
Epupa-Kapika waterfall camp
Epupa-Kapika waterfall camp

De gros agames des rochers courent sur les murs, les femelles sont grises et jaunes et les mâles rouges et bleus. Magnifiques ! Il y a également d’autres lézards et pas mal d’oiseaux : bulbuls, perroquets de Rüppell et merles litsitsirupa. Repas tout à fait correct vers 19h (poisson à la tomate en entrée, steaks avec légumes et glaces). Nous sommes les seuls clients avec un couple d’allemands.

Epupa-Agame femelle
Epupa-Lezard
Epupa
Epupa-Merle Litsitsirupa
Epupa

Nuit au Kapika Waterfalls camp, Epupa

 

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