Jour 22 : Rivière Chobe – Ile Impalila
C’est l’heure de la pêche pour tout le monde
A cette heure matinale, de nombreux pêcheurs sont occupés à relever leurs filets
Toujours beaucoup d’animaux, pas mal de buffles, d’éléphants et d’hippopotames et même deux espèces d’oiseaux que nous n’avions encore jamais croisées, un héron Goliath et un martin pêcheur géant.
Installation à l’Ichingo Chobe river lodge vers 10 heures. L’endroit est sympathique. Le lodge est installé au bord de la rivière, à un endroit où elle se rétrécit, juste avant une série de rapides. Notre chambre-tente est très confortable et l’accueil particulièrement souriant.
Certains touristes viennent ici pour pêcher (mais après photo on remet les poissons dans l’eau, parc national oblige)
Encore beaucoup d’oiseaux, de phacochères, de girafes, d’impalas, avant de revenir au lodge vers 13 heures pour le repas.
Les branches d’acacias sont disposées à terre afin d’empêcher les animaux de venir détruire les cultures. A droite, un acacia nigrescens au tronc couvert d’excroissances. Après environ 1 heure et demie de marche nous arrivons aux pieds d’un baobab géant, impressionnant et magnifique. Malgré les injonctions de notre guide à escalader l’énorme tronc pour aller admirer la vue, nous ne nous lançons pas dans l’aventure et préférons rester sur le plancher des vaches. Notre guide continue à pieds vers son village et un membre du lodge vient nous récupérer en voiture.
Petite détente avant le repas du soir, cette fois en compagnie du propriétaire des lieux. C’est un homme d’un certain âge qui tient la baraque avec deux jeunes filles. Le cuisinier est un jeune blanc qui est allé se former trois ans en Allemagne. Longue discussion sur la vie des villageois et la surpopulation animale, notamment celle des éléphants qui seraient devenus trop nombreux au Botswana. Pour les villageois, l’animal à craindre est l’hippopotame : on dénombre une douzaine de décès par an chez les pêcheurs du coin. L’hippopotame a beau être végétarien, il a horreur d’être dérangé et il est de plus assez belliqueux. En ce qui concerne les crocodiles, et toujours d’après notre hôte, depuis que des canalisations ont été installées pour apporter l’eau dans les villages, les femmes ne lavent plus le linge à la rivière et il n’y a plus d’accident avec les crocodiles. Très bon repas pour lequel nous ne manquons pas de féliciter le jeune cuisinier. Nuit calme à l’exception de quelques sauts de singes sur le toit de la tente.
Nuit à l’Ichingo Chobe river lodge (www.ichobezi.co.za)