Jour 22 : Le Cap
Nous trainons un peu au lit pour notre dernière matinée avant notre retour en France. Petit déjeuner plus agréable que hier avec des fromages locaux (dont un assez curieux aux framboises) et de la charcuterie. Une fois les bagages installés dans le coffre, nous sommes opérationnels pour gagner la destination de notre dernière journée : Le Cap.
Nous longeons de nombreux townships avant d’arriver en ville. Il fait très beau et nous prenons directement la direction de la Table Mountain au sommet de laquelle nous n’avions pas pu monter lors de notre précédent voyage car le funiculaire était en maintenance. Patrice me laisse près de la caisse et repart pour garer la voiture. La queue est raisonnable et j’obtiens les tickets assez vite. Il a plus de mal à trouver une place de parking car nous ne sommes pas les seuls à avoir voulu profiter du beau temps. Finalement il l’abandonne dans un endroit non gênant mais non autorisé en espérant que la maréchaussée ne nous l’enlèvera pas pendant notre promenade ! Nous prenons rapidement place dans une cabine du funiculaire. Elles tournent sur elles-mêmes en montant afin que tout le monde puisse profiter du paysage. Lorsque, comme moi, on est sujet au vertige, il vaut mieux rester au centre… La vue depuis le sommet est magnifique. La promenade aménagée qui suit le bord de la « table » offre de très jolis dégagements sur la côte et la ville. Nous marchons au milieu du fynbos qui commence à fleurir et nous croisons de nombreux rock dassies qui prennent le soleil sur les rochers et qui sont aussi à l’aise dans les pentes que des chamois.
Petit tour à Camps bay. Vu la chaleur ambiante, c’est presque un samedi d’été. Il y a beaucoup de monde sur la plage même s’ils sont peu dans l’eau dont la température est affichée à 14°C seulement. Nous longeons un moment la mer avant de rejoindre le Waterfront pour mettre la voiture dans un parking souterrain. Patrice distrait, passe sous la barrière levée sans prendre de ticket. Nous essayons ensuite vainement de récupérer un ticket. Les gardiens du parking, comme les usagers, nous conseillent d’attendre la sortie et d’expliquer à ce moment notre cas en communicant via le petit bouton « help » qui se trouve sur la borne. Nous nous rangeons à leur avis en craignant toutefois que l’on nous réclame à la sortie le paiement forfaitaire de 24 h de stationnement.
Taxi jusqu’à Woodstock, un quartier industriel en cours de transformation qui abrite des boutiques d’artistes et d’artisans, ainsi qu’un marché dans le Old Biscuit Mill (le samedi matin seulement). C’est très sympa : sous une grande tente on trouve des tas de choses pour grignoter depuis les sandwiches à la viande des Cowboys Brothers (que nous goûtons) jusqu’aux tartes sucrées, paellas et autres empanadas. Arrivés un peu tard nous avons juste le temps de nous attabler pour manger un morceau avec une bonne bière pression. Il y a de jolis magasins autour du marché, dont la boutique de Clementina Van der Bilt dont j’admire depuis longtemps les céramiques. Malheureusement tout ferme à 15 heures.
La chaleur étouffante nous décide à aller faire un tour au Two Oceans Aquarium. Ce n’est pas mal même s’il y a trop d’enfants non surveillés qui tapent sur les vitres et font beaucoup de bruit. C’est dommage car en général l’ambiance des aquariums est assez zen et reposante. Quelques beaux rochers « habités » et un très grand bassin avec des requins mais on doit devenir difficiles car on n’est pas vraiment emballés.
Le Waterfront avec les lumières douces de la fin de journée
Pour notre dernière « soirée » de vacances, nous nous installons au Harbour House, un bar restaurant du port. Assis dans de bons fauteuils, sur une terrasse dominant le port, nous sirotons une bouteille de vin blanc bien frais accompagnée d’un joli assortiment de sushis et makis. Bien agréable.
A 19h30 il faut se bouger, récupérer notre voiture au parking sans ticket (le préposé nous laisse passer sans payer !!), prendre l’autoroute jusqu’à l’aéroport, laisser la voiture à Avis (5 minutes) et enregistrer nos bagages après avoir récupéré nos cartes d’embarquement aux bornes automatiques. Tout se passe comme sur des roulettes. En attendant le départ nous partageons un bon moment avec notre compatriote rencontré à l’Avenir qui prend le même vol que nous. Echange de souvenirs de voyages qui nous font bien passer le temps jusqu’au départ à 23h.
Nuit dans l’avion