Jour 4 : Mbale – Cascades Sipi – Pian Upe
Petite promenade dans le parc de l’hôtel en attendant voiture et chauffeur qui sont un peu en retard ce matin.
Première destination de la journée : les cascades de la rivière Sipi. Ces cascades sont étagées le long de falaises sur le flanc du mont Elgon (que l’on ne voit d’ailleurs toujours pas, une vraie arlésienne ce mont Elgon !)
Sunday nous laisse à proximité de la première et plus haute cascade et nous descendons à travers les villages et les cultures en suivant la rivière où chacun vaque à ses occupations : les bêtes boivent, les enfants se baignent et les femmes font la lessive. L’endroit est très joli et la végétation magnifique. Nous manquons d’écraser sous nos pas un minuscule caméléon jaune qui traverse le chemin. Nous allons en voir deux autres un peu plus loin, un vert et un multicolore avec une sorte de casque sur la tête.
Déjeuner dans un lodge dominant la dernière cascade. L’endroit est magnifique avec une vue splendide que nous avons tout le loisir d’admirer en attendant que le repas soit prêt. Toutes les commandes finissent par arriver mais pas toutes en même temps !
Route vers Pian Upe, la plus importante réserve animale dans la région Karamoja. C’est une réserve « en devenir » d’une grande superficie mais dotée d’assez peu de moyens en hommes et traversée par quelques rares pistes (ce qui ne facilite pas l’observation animale). Nous nous installons dans le camp des rangers à l’intérieur de bandas, des petits bungalows circulaires s’inspirant de l’architecture des cases traditionnelles. C’est assez sommaire, mais il y a tout ce qu’il faut : lit, moustiquaire et sanitaires. Depuis le camp installé sur un petit monticule, la vue est très jolie sur les alentours et en particulier sur des contreforts montagneux aux formes découpées. Une petite promenade autour des installations me fait découvrir de nombreux oiseaux : choucadors, bulbuls, cordon-bleu, gobe-mouche, tisserins, barbicans.
Promenade à pieds accompagnés d’un ranger. Nous apercevons quelques antilopes au loin (Bubales de Jackson) et des oiseaux. La petite marche permet au ranger de nous détailler certaines plantes locales comme le curieux acacia drepanolobium dont les énormes baies noires servent d’habitat à une espèce de fourmis. Comme la nature est bien faite, il y a également un oiseau endémique qui possède un bec suffisamment puissant pour briser les baies et manger les fourmis. Joli coucher de soleil avant de rentrer au camp.