Jour 15 : Whistler
Ce matin il ne pleut pas lorsque nous mettons le nez dehors. Le brouillard recouvre le sommet des montagnes, télésièges et téléphériques n’ouvrent qu’à 10 heures et nous nous posons la question de la pertinence d’une promenade en altitude.
Nous décidons de commencer par un petit déjeuner chez Pure Bread, une très sympathique boulangerie où l’intégralité de la vitrine fait envie : scones sucrés ou salés, croissants aux amandes, carrot cake, brownies et bien d’autres douceurs. Nous nous régalons avec des scones au bacon et petits oignons.
En sortant, nous abandonnons l’idée du téléphérique car il pleut des cordes et nous prenons la direction du musée d’art moderne. Nous n’allons pas être déçus car le musée Audain mérite vraiment la visite.
L’architecture moderne est superbe, les objets et tableaux sont très bien présentés. On y trouve des masques et objets anciens d’artistes amérindiens rassemblés par Michael Audain et Yoshiko Karasawa, ainsi que des œuvres d’artistes indigènes contemporains et de peintres du début du XXème siècle, originaires de Colombie britannique, comme Emily Carr ou Edward John Hughes. Il y a également en cours une exposition sur le pop art. Nous y passons plus de 2 heures.
Masques anciens et oeuvres contemporaines de Reg Davidson, Jay Simeon, Phil Gray, Dean Hunt, Art Thompson, Bill Reid et bien d’autres.
En sortant, il pleut toujours aussi fort et nous poursuivons notre matinée culturelle par la visite du centre aborigène, le Squamish Lilwat Cultural centre. L’endroit est intéressant même s’il est moins riche que le musée. Un film permet de découvrir à travers les activités du quotidien (cueillette de baies, pêche au saumon, chasse, danses) deux ethnies indiennes originaires de la région de Whistler, les Squamish et les Lilwat.
Divers objets sont ensuite présentés dans le musée : masques, canoés, costumes, paniers, vanneries et armes. La librairie du centre est bien achalandée et nous y trouvons un livre sur l’art amérindien et un autre pour apprendre à dessiner les motifs indiens.
Parmi les masques, un curieux masque de bourdon (de Barry Scow de l’ethnie kwakwaka’wakw – prononcer kwakwa-u-walk)
Fin d’après-midi entre shopping et galeries d’art. Heureusement, Whistler est LA station de ski de Vancouver, elle ne manque donc pas de magasins et pour une fois nous ne sommes pas fâchés d’avoir du lèche vitrine à faire, faute de pouvoir nous promener dans la nature. Avec la tombée du jour les quelques courageux qui ont affronté les éléments (notamment des groupes de cyclistes en VTT) reviennent trempés et crottés jusque derrière les oreilles !
Repas du soir à Araxi, restaurant du chef James Walt, qui fait partie des top tables du Canada. C’est nettement plus cher que les autres jours, mais ce n’est pas le même niveau de cuisine. Nous nous régalons avec un excellent tataki de thon, un porc aux Saint-Jacques pour Patrice, un poisson de lac pour moi et une tarte au citron en dessert. Nous passons une très bonne soirée.
Nuit à l’Adara Hotel, Whistler