Jour 5 : Buenos Aires
Les couleurs crues des façades se mêlent aux oeuvres des artistes de rue.
Taxi jusqu’à la Plaza de Mayo avant de gagner le quartier de San Telmo.
A San Telmo, il y a de vieilles maisons, beaucoup d’antiquaires, des petites places avec des cafés. C’est très agréable. On profite d’ailleurs un moment du beau temps en prenant un café dehors.
Le tango est partout, dans les vitrines et sur les murs des maisons
Nous poussons ensuite jusqu’à Puerto Madero pour visiter un vieux voilier-école de la marine argentine ayant plusieurs tours du monde à son actif, la Fragata Présidente Sarmiento. A l’intérieur il y a de vieilles photos prises à l’occasion des différents voyages du bâtiment dans les années 1900. Promenade dans la machinerie du bateau, visite sympathique et intéressante.
Quartier de la Boca : C’est malheureusement une sorte d’attrape-touristes, trois rues gardées par des policiers dans un quartier par ailleurs assez malfamé, avec des restaurants bas de game, des magasins de cochonneries et des flots de touristes déversés par des cars. C’est dommage car l’endroit a tout de même du charme avec ses maisons aux couleurs vives. D’ailleurs, dès que l’on s’écarte un tout petit peu de la rue principale et du bain de foule, on entraperçoit une autre facette du quartier, avec le stade et des maisons un peu plus délabrées mais plus authentiques.
En repartant en taxi, nous traversons des zones vraiment sinistrées, avec voitures brûlées ou complètement désossées qui finissent leur triste vie sur des trottoirs défoncés. La population n’est guère en meilleur état : poivrots, camés aux yeux hagards et gamins en loques !
Un exemple des bus locaux qui mériteraient bien d’être remplacés
Huit chiens tenus d’une seule main : impressionnant !
Nous nous faisons déposer au musée des beaux arts latino-américains (Malba) où nous commençons par un arrêt à la cafétéria pour grignoter un morceau. Nous passons ensuite une bonne heure dans le musée : il n’y a pas beaucoup de tableaux mais dans l’ensemble ils sont plutôt à notre goût. Parmi les œuvres connues : un autoportrait de Frida, une toile de Diego Rivera et une autre de Botero. Le musée couvre la période de 1900 à nos jours. Malheureusement, pas de photo. Nous rentrons ensuite à l’hôtel à pieds. Très beaux jacarandas et vieux arbres majestueux sur notre route. Egalement de nombreux oiseaux: merles à ventre roux, bruants, perruches vertes et on croise même un magnifique pic vert et noir.
Merle à ventre roux dans le jardin japonais
Retour à l’hôtel où après une petite pause, nous descendons boire un cocktail au salon avant de gagner le restaurant Crizia. Ce soir c’est poisson : excellent ceviche de crabe (avec citron, mangue, jus de fruits de la passion, oignons et très fins bâtonnets de céleri rave), petits cakes chauds au crabe, risotto aux praires et espadon grillé. Nous n’avons plus faim mais nous craquons quand même pour un dessert : trio de crèmes brûlées (nature, citron, pistache) et glace au mascarpone avec coulis de fruits rouges et chocolat. Environ 100 euros pour deux avec vin et café. Ce n’est pas donné, mais très bon. Nuit un peu agitée (nous avons vraiment trop mangé!!).
Nuit à l’hôtel Mine