Costa Rica 2016 - J0 - Patrice & Dominique

Après avoir choisi notre parcours, nous avons confié l’organisation du séjour à Terra Caribea (www.terra-caribea.com) une agence du groupe Terra, groupe que nous avions déjà sollicité à deux reprises lors de précédents voyages au Pérou et en Argentine. C’est une agence de voyage locale basée à San José qui s’est occupée de la réservation des nuits dans des hôtels, de la location de la voiture et de l’excursion à Panama city. Nous leur avons également demandé de nous organiser le trek au Corcovado et pour cette partie ils n’ont pas rempli pleinement leur mission puisque les choix de l’hébergement à la Palma et de la guide n’étaient pas du tout adéquats. Le reste du voyage a été bien organisé par l’agence.

Ne pas oublier dans les valises et autres recommandations

Un GPS, même s’il faut parfois s’en méfier et acheter sur place une bonne carte routière. La carte Travel Map waterproof de Costa Rica Guide.com est bien détaillée et était parfaitement à jour
Une lampe de poche ou une lampe frontale (surtout si on projette d’aller au Corcovado)
Une paire de jumelles
Des chaussures de marche et un bâton par personne car les chemins sont souvent boueux et glissants
Une polaire si vous comptez aller en montagne (les nuits sont très fraîches)
Du répulsif pour les moustiques mais surtout des vêtements légers et couvrants car il n’y a pas que les moustiques qui piquent. Une pommade à la cortisone pour calmer les démangeaisons si vous faites une réaction un peu sévère. Il n’y a pas de paludisme sur place mais les moustiques sont susceptibles de transmettre la Dengue, le virus Zika ou le Chikungunya
Créer un identifiant « fil d’Ariane » sur le site du ministère des affaires étrangères ce qui permet d’être renseigné en temps réel des éventuels problèmes dans le pays (climatiques, politiques et autres)

https://pastel.diplomatie.gouv.fr/fildariane/dyn/public/login.html

Vous trouverez des idées de lecture sur le Costa Rica, des ambiances sonores et un aperçu de la cuisine locale dans les dossiers de la page d’accueil, ainsi que quelques exemples de fresques de street art.

BILAN DU VOYAGE

Les ticos sont souriants et donnent volontiers des renseignements (ils sont d’ailleurs patients quand on comprend très mal l’espagnol). Nous ne nous sommes jamais sentis en insécurité. Nous avons simplement fait attention à ne pas laisser d’affaires visibles dans la voiture.

L’accueil dans les hébergements où nous avons dormi a toujours été correct mais avec de grosses différences selon les endroits. Nous avons particulièrement aimé l’ambiance du Maquenque lodge, du Tenorio lodge, de la Finca kobo et du Tacacori ecolodge, mais aussi celle très familiale du Paraiso del Quetzal. Les parcs nationaux sont bien entretenus et bien balisés. Il faut par contre faire attention aux horaires d’ouverture car ils ferment généralement tôt l’après-midi.

Au niveau budget, le Costa Rica est un pays cher pour l’Amérique centrale. Les restaurants sont du même ordre de prix que chez nous. les entrées des parcs sont entre 15 et 20 dollars, ce qui est raisonnable si on considère que l’on y passe la journée.

Nous sommes partis début mars, dans la saison dite « sèche ». Nous avons eu une seule journée de pluie dans le nord (en forêt pluvieuse). Les variations de température ont été très importantes entre la côte pacifique (plus de 30°C) et la montagne où les journées sont agréables mais les nuits très fraîches.

15 jours, c’est un peu court si on veut vraiment sillonner le Costa Rica, mais pour un voyage centré sur la nature et sur quelques parcs, comme celui que nous avions programmé, c’est suffisant. La location d’un 4X4 est un vrai confort car il y a de nombreuses routes non goudronnées, parfois très abimées avec de profondes ornières et pourtant nous avons voyagé en mars qui est une période sèche. On peut imaginer l’état des routes pendant la saison des pluies… Corollaire à l’état des routes : les distances entre les points d’intérêt sont assez courtes mais les temps de parcours souvent longs.

Le Costa Rica a l’image d’un paradis nature : c’est vrai mais l’observation animalière en forêt dense est plus difficile que dans la savane africaine. Il faut avoir une bonne paire de jumelles pour les oiseaux et être patient. Sur le plan ornithologique, il y a de nombreux guides qui proposent leurs services dans les parcs. Les lodges mettent souvent de la nourriture pour les oiseaux, ce qui permet de les admirer de près et de les photographier plus facilement.

Un petit regret : ne pas être allés dans la région de Tortuguero (mais il aurait fallu quelques jours de vacances supplémentaires)

Et si c’était à refaire…

Nous ferions pratiquement le même voyage mais avec une organisation différente dans la péninsule d’Osa

Début du voyage : San José – Boca Tapada