Jours 1 & 2 : PARIS – SEOUL – OSAKA
Nous avons dormi à Paris la veille du départ faute de train suffisamment matinal pour pouvoir prendre notre avion. Avant de gagner l’aéroport CDG nous avons fait un petit tour au Jardin des Plantes et admiré un splendide prunus en fleurs qui nous a donné un avant-goût de floraison printanière car nous espérons bien avoir la chance d’admirer des cerisiers fleuris au Japon, même si les dates de floraison varient d’une année sur l’autre en fonction de la météo.
Départ à 13h10 pour Séoul sur un vol Korean Air opéré par Air France. Le temps de vol prévu est d’environ 10 heures auxquelles il faut rajouter 8 heures de décalage horaire. Jolie vue depuis le hublot : Belgique, Hollande, Danemark, Finlande, direction Nord-Est toute. Air France propose un plateau coréen pour le repas avec une entrée à base de porc et un bœuf au légumes et riz. Par contre on se demande un peu ce que vient faire la portion de camembert au milieu de tout ça !
Nuit courte car nous n’avons pas vraiment sommeil. Du coup nous avons la chance d’admirer quelques très beaux paysages nocturnes : la lune éclaire la Sibérie et les montagnes autour du lac Baïkal comme un réverbère. C’est assez magique et j’envie les pilotes dont c’est le décor quasi quotidien. Le ciel est un peu plus couvert en arrivant à Séoul. L’aéroport d’Incheon est situé sur une île reliée au continent par un impressionnant pont autoroutier. Survol de chapelets d’îlots avant l’atterrissage à 8h30 comme prévu. Nous avons trois heures d’attente avant notre vol vers Osaka.
L’aéroport de Séoul est immense avec des magasins qui évoquent plus un centre commercial de luxe qu’une zone de transit, des écrans géants, des zones de jeux pour les enfants et de petits robots qui circulent dans les allées et répondent aux questions des voyageurs. Sur les énormes télévisions, les publicités pour des produits alimentaires entrecoupent une émission dans laquelle les participants donnent leur avis sur de la nourriture qui dégouline de mayonnaise et de sauces diverses. Pas terrible à l’heure du petit déjeuner !
L’embarquement se fait à l’heure prévue mais un orage violent nous oblige à attendre pendant une heure un ciel plus clément. Le pilote arrive à rattraper la moitié du retard pendant le court vol qui nous emmène jusqu’au Kansai International Airport. A l’arrivée la température est de 10°C avec un ciel bien nuageux. Les formalités de police sont assez rapides, les bagages sont là. Nous trouvons facilement un distributeur ATM pour retirer quelques espèces et nous allons récupérer notre JR pass dans le bureau JR situé à la sortie de l’aéroport. Nous choisissons de le faire commencer demain matin pour être tranquilles jusqu’à la fin du voyage et nous achetons donc pour aujourd’hui deux tickets de train. L’Airport Express nous emmène à Osaka, à la gare de Namba, en 50 minutes. Il nous reste encore 10 minutes à pieds pour gagner notre hôtel et ouf, on pose enfin les bagages !
L’hôtel Monterey Grasmere est situé dans un building moderne. Il faut monter jusqu’au 22ème étage pour gagner la réception et nous avons une chambre au 31ème étage. La chambre est simple et bien équipée avec une petite vue extérieure. Après une bonne douche, nous voilà prêts pour une première découverte d’Osaka.
Osaka est la troisième plus grande ville du Japon, après Tokyo et Yokohama, avec 2,7 millions d’habitants. Implantée autour d’une baie, elle est la capitale économique de sa préfecture située à Honshu. Osaka est réputée pour sa gastronomie et on y parle un dialecte spécifique à la région du Kansai (par exemple, bonjour se dit « Maido » et merci « O-Kini »).
A la sortie de l’hôtel, un vent glacial chargé de bruine nous saisit mais malgré le froid nous nous dirigeons courageusement vers le quartier de Dotombori, le cœur de Minami (sud de la ville). Le quartier doit son nom à un canal (« bori ») bordé de rues piétonnes très animées avec restaurants, salles de jeu et magasins divers. Les bâtiments sont couverts de panneaux lumineux et d’enseignes monumentales parfois animées comme d’énormes crabes qui remuent les pattes et les pinces.
Nous nous laissons tenter par des takoyakis, des bouchées au poulpe qui sont fabriquées devant nos yeux par d’habiles cuisiniers. C’est très bon accompagné d’un peu de sauce et de pétales de bonite séchée. Un peu plus loin, nous nous asseyons dans un troquet pour déguster des tempuras (beignets légers), des yakitoris (petites brochettes) et des sushis cuits à l’unilatérale accompagnés d’une bonne bière japonaise.
Retour à l’hôtel en début de soirée car nous avons vraiment besoin de repos
Nuit à l’hôtel Monterey Grasmere