Jour 15 : KYOTO (Fushimi Inari – Tokuku ji – Higashiyama)
C’est la dernière journée de vacances. Ce matin nous prenons le bus puis le train (2 stations direction Nara) pour gagner le sanctuaire de Fushimi Inari, le sanctuaire shinto de la branche Inari le plus connu et le plus imposant de tout le Japon. Comme son nom l’indique il est consacré à Inari, kami des céréales, du commerce et gardien des maisons. Il est protégé par des renards (kitsune), les messagers traditionnels d’Inari, auxquels sont destinées les offrandes.
Ici, les « torii » peints en rouge orangé sont offerts par les fidèles. Ils sont des milliers, disposés en rangées serrées et forment des sortes d’allées couvertes qui partent à l’assaut du mont Inari (plutôt une colline car le sommet n’est qu’à 250m d’altitude). Après avoir traversé l’esplanade où sont bâtis les temples principaux, nous empruntons le chemin dessiné par les « torii ». Le tunnel de portes s’interrompt par endroits et on découvre des petits sanctuaires avec quelques tombes, des statues de renard et de grands ema en forme de torii.
Au début la foule est très dense, mais elle se raréfie au fur et à mesure de la montée. Au sommet on peut faire des photos tranquilles, profiter de la sérénité des lieux et du chant des oiseaux. La promenade totale fait environ 4 kms. Il y a beaucoup d’escaliers mais ils sont très réguliers et peu élevés. Ce n’est donc pas du tout pénible.
Sur le chemin qui redescend vers le sanctuaire principal, très agréable arrêt au Vermillion cafe où nous dégustons un bon sandwich au pastrami accompagné d’un petit café sur une jolie terrasse dominant la verdure.
En quittant les lieux nous passons au milieu de stands qui vendent des brochettes et diverses douceurs dont des dorayaki : deux petits pancakes fourrés avec de la pâte de haricot rouge. Nous partons ensuite vers Tofuku-ji par de charmantes rues bordées de maisons coquettes avec de mini jardins.
Temple de Tokuku-ji : fondé en 1236 par le prêtre Enni, il appartient à la secte Rinzai du bouddhisme zen. C’est encore un immense temple avec de nombreux bâtiments. Passerelles couvertes en bois et jardin d’érables (ce n’est pas la saison mais heureusement les arbres viennent de sortir leurs feuilles d’un joli vert tendre).
Il n’y a pas un chat, à l’exception d’un couple de japonais âgés. C’est très agréable et très reposant, surtout après le bain de foule de ce matin. Nous avons un vrai coup de cœur pour cet endroit.
Quartier d’Higashiyama : nous avons décidé d’y retourner pour le voir de jour. Il y a autant de monde que lors de notre premier passage avant-hier. Beaucoup de filles (et quelques garçons) sont en kimonos et les téléphones portables ne chôment pas entre les selfies et les photos des copines. Quelques occidentales ont aussi revêtu le costume traditionnel japonais mais c’est rarement une réussite : elles n’ont ni la ligne ni l’aisance des japonaises !
Arrêt dans un petit bar très sympathique, dans une minuscule rue un peu loin de la foule. Joli décor avec les dessins à l’encre d’un artiste local. Nous sirotons notre bière avec en musique de fond Sylvie Vartan et Polnareff ! Visite du temple de Kiyomizu-dera (temple de l’eau limpide) et poursuite jusqu’à une jolie pagode un peu à l’écart.
Retour à l’hôtel à pieds par le quartier de Gion (nous avions bien envisage le taxi mais, vu les embouteillages, nous avons renoncé).
Nous nous délestons de nos quelques courses (encore des tasses et des mélanges de condiments, une des spécialités de Kyoto). Repas d’okonomyaki au restaurant Boteju. Cette fois nous avons accompagné nos « crêpes » de saké froid pour notre dernier repas au Japon. L’ensemble était très bon et nous avons bien apprécié de voir la cuisine se faire sous nos yeux.
Nuit à l’hôtel Resol Kyoto Kawaramachi Sanjo