Jour 8 : Husavik – région du lac Myvatn – Husavik
Sur les berges du lac Myvatn
Site de Leirhnjukur : très impressionnant avec des coulées de lave noire, des boues bouillonnantes, des fumeroles qui donnent l’impression que la lave est encore chaude. C’est vraiment dantesque. Grande balade au milieu de ce chaos avec l’impression d’être une fourmi sur le couvercle d’une marmite géante ! Petit arrêt au niveau de l’usine géothermique. Il y a une salle pour les visiteurs mais les explications sont très sommaires.
Site de Hverir : encore des solfatares et des mares de boues en ébullition. Certaines « crachent » à près d’un mètre de haut avec de grosses bulles boueuses. Les couleurs sont très photogéniques : jaunes, orangés, marron et blanc. L’atmosphère est méchamment soufrée mais l’inhalation de tout ce soufre n’a toujours pas fait passer le rhume tenace qui nous fait tousser, Annie et moi, depuis plusieurs jours. Nous apprenons que les habitants du coin utilisent les vapeurs chaudes pour faire cuire un pain noir qu’ils consomment avec de la truite fumée. Ils construisent des sortes de cônes au dessus de la vapeur dont ils se servent comme fours naturels. Patrice essaie le hot-dog local (avec oignons sucrés) pendant que nous prenons un petit café dans une sorte de baraque à frites, puis nous piqueniquons avec nos provisions : skyr et kaviar (une pâte d’œufs de poissons au goût un peu synthétique) que nous étalons sur des cracottes ou du pain noir. Pas mauvais.
Après le repas nous nous lançons dans l’ascension du cratère du Hverfjall. La montée est un peu pénible car on s’enfonce dans le sable volcanique avec en plus un bon petit vent de face qui nous fait manger du sable et de la poussière. Un peu déçus en arrivant au sommet car le centre du cratère est vide (alors que l’on espérait un lac). Néanmoins il y a une très belle vue sur le lac Myvatn et les montagnes autour. On se contente d’une partie du tour car le cratère est vraiment grand et on commence à fatiguer un peu.
Fin de la journée à Skutustaðagigar avec ses pseudo cratères herbeux en bordure du lac. Cette fois les canards et oiseaux sont trop loin pour être photographiés. Encore un joli endroit malgré les moucherons qui passent sous les lunettes et entrent dans le nez et les oreilles. Encore heureux qu’ils ne piquent pas ! Nous sommes tous crevés en cette fin de journée-marathon.
Soirée à Husavik : plus de 60 kms pour gagner la petite ville dans un brouillard qui s’épaissit peu à peu. Repas dans le même troquet que hier soir. Soupe de poisson pour tout le monde puis excellente salade de langoustines pour Annie et moi et sorte de croque-monsieur pour les messieurs. Bonne bière pour arroser tout ça. Retour à la guesthouse dans un brouillard à couper au couteau et sommeil réparateur.
Nuit dans la ferme auberge n°450 Thinghusið Hraunboer